Septembre 2023, renouvellement partiel du Sénat. La chambre haute du Parlement français remet en jeu 170 de ses sièges, sur un total de 348, pour six ans et au suffrage universel indirect. Dont les représentants de Nouvelle-Calédonie. Cette mission revient pour l’instant à Gérard Poadja (Calédonie ensemble, groupe Union centriste) et à Pierre Frogier (Rassemblement-Les Républicains, groupe les Républicains).
Un "moment décisif" pour le dossier calédonien
Or, "lundi 27 mars, Pierre Frogier a annoncé sa décision d’être candidat" à sa propre succession "lors du conseil politique du Rassemblement-Les Républicains", annonce un communiqué aux couleurs de son parti. Et de citer celui qui occupe un fauteuil au Sénat depuis 2011 : "Je suis convaincu que la haute assemblée aura un rôle déterminant à jouer, dans les mois et les années qui viennent, et je pense que l'investissement qui a été le mien, mon expérience, mes connaissances, mes réseaux peuvent servir, utilement, le dossier calédonien dans ce moment décisif."
Selon ce même communiqué, Pierre Frogier estime que "l’État continuera à assurer toutes les compétences régaliennes. Et ce nouveau statut particulier devra, naturellement, s’inscrire dans la République française. Si le président de la République prend, dans les mois à venir, des initiatives fortes dans ce sens, s’il décide de convoquer le Parlement pour modifier la Constitution sur le corps électoral et sur le nouveau statut, je l’accompagnerai et je le soutiendrai."
Onze ans et demi au Sénat
Pierre Frogier, 72 ans, a été élu au Sénat en 2011 et réélu en 2017, après avoir été député de 1996 à 2011. Il est notamment membre de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du règlement et d'administration générale. Et l’un des douze vice-présidents de la délégation aux Outre-mer. Son activité est résumée ici par le site nossenateurs.fr.