Sonia Backès a fait une promesse dimanche soir lors du journal télévisé de NC la 1ère. Interrogée sur le déroulement des discussions à venir entre l’Etat et les partenaires calédoniens, la secrétaire d’Etat n’a pas hésité à mettre son poste dans la balance.
"Dès l'instant où il y a un désaccord fondamental, parce que l'Etat, refuserait de dégeler le corps électoral, ou l'Etat prendrait des positions qui ne vont pas dans le sens de la décision qui a été prise par les Calédoniens à trois reprises, je quitterais mes fonctions de secrétaire d’Etat pour ne garder que mes fonctions locales."
Sonia Backès
Message à Thierry Santa
Message envoyé également en direction de ses partenaires au sein de la famille loyaliste. Notamment auprès du Rassemblement-Les Républicains. En collaboration avec le Rassemblement national, Tous Calédoniens et Pascal Lafleur, le parti de Thierry Santa avait alors annoncé travailler sur un projet commun dont les bases seront discutées avec l’Etat à la fin du mois d'octobre.
"Je l’ai dit à Thierry Santa (...) ce n’est pas la meilleure solution. Il faudrait arriver avec une position commune à Paris. Je crois que globalement, le projet du Rassemblement présente beaucoup de point d’accord avec nous."
Sonia Backès
L’unité, Sonia Backès en fait un leitmotiv. "À chaque fois qu’on est arrivés à Paris divisés, cela a fait le jeu des indépendantistes. Nous avons donc la responsabilité, moi la première, d’être unis."
Interrogations sur la position indépendantiste
Son passage au JT dimanche soir aura aussi été l’occasion de revenir sur la position des indépendantistes. Alors que le FLNKS a annoncé jeudi que le Front n’enverrait pas de délégation officielle, on ne sait pas encore qui partira pour les indépendantistes puisque les partis sont libres d’envoyer leurs membres, mais pas au nom du FLNKS.
"Les indépendantistes ont posé des conditions à leur venue. C’était la tenue de bilatérales avant les discussions. Ces conditions ont été remplies, que veulent-ils de plus ?"
Sonia Backès
L'interview de Sonia Backès, interrogée par Steeven Gnipate :