Trois années sur quatre, Alizée n’accorde “pas trop d’importance” à son anniversaire. Il faut dire qu’elle est née un 29 février. Cette date qui n’apparaît au calendrier que durant les années bissextiles, comme en 2024. “Chaque année, c’est la grande question : ‘On te le fête quand ? Le 28 février, ou le 1er mars ?’ Et toi, tu es là : ben en fait, le 28 février je ne suis pas née, et le 1er mars, ce n’est même pas mon mois de naissance.” En revanche, quand le 29 février revient, Alizée marque le coup. “Je prends ma journée : je ne travaille pas le 29. C’est hors de question !”
On fait le vrai anniversaire. A chaque fois, il est unique.
Alizée
"Les copains aiment bien charrier"
“Petit, on faisait mon anniversaire le 28 [février]”, témoigne Paco. “Après, on m’a dit que parfois, ça portait malheur. On l’a fait le 1er [mars].” Être né ce jour particulier ne le gêne pas plus que ça, assure-t-il. À part “le fait que ce soit un peu rigolo de prendre un an tous les quatre ans. Cette année, je vais avoir huit ans, rigole le trentenaire. Les copains aiment bien charrier sur ça.” Et parfois, les démarches en ligne se compliquent, la date du 29 février ne peut pas être cochée.
"Je suis une bissextiler !”
“On va dire que je n’attends que ça !”, avoue pour sa part Lili en riant. “J’envie un peu mes camarades de classe et mes copines, parce que leur anniversaire, c’est chaque année et moi, je dois attendre les quatre ans. Je suis une bissextiler !” Comme Pasquale, qui a trouvé une tactique. “Je m’amuse à me faire offrir le gâteau le 28, et le cadeau, le 1er.”