Si tous les commerces sont impactés par le confinement, cette crise du coronavirus tombe particulièrement mal pour les chocolatiers. Pour certains, la période de Pâques représente près de la moitié de leur chiffre d’affaires annuel et pour l’instant, les ventes ne décollent pas.
Caroline Antic-Martin, Gaël Detcheverry et Cédrick Wakahugnème (CM) •
Pour limiter la casse, l’entreprise a réduit de 20 % à 30 % sa production et mis sur un site de vente en ligne, l’ensemble de ses sujets de Pâques.
« On fait pas mal de livraisons depuis le milieu de semaine dernière. Mais ça reste encore très en-dessous de ce qu’on peut faire en chiffre d’affaires en boutique » explique Grégory Aulotte.
Conséquence, l’entreprise a dû réduire son personnel – sans avoir recours au chômage partiel, pour l’instant.
« En chocolaterie, je suis tout seul, normalement on est trois ou quatre. En pâtisserie, il y a juste Ludovic, mon associé, avec une apprentie. Normalement ils sont quatre ou cinq aussi. On a des jeunes aussi qui viennent nous donner un coup de main pour l’emballage, c’est pareil, ils ne sont plus là non plus. Ils sont tous en congés à l’heure actuelle » déplore Patrick Morand, pâtissier-chocolatier et gérant associé.
Il y des contraintes, certes, mais, les boutiques sont ouvertes. Aucune raison donc de bouder son plaisir ; d’autant que le chocolat est un excellent remède contre le stress, l’anxiété et la dépression. Le reportage de Caroline Antic-Martin et Gaël Detcheverry