La solidarité à tout moment de l'année. Après Noël, c'est la rentrée qui mobilise les associations caritatives. La grande braderie de la rentrée du Secours catholique se tenait aujourd'hui dans ses locaux de la Vallée-du-Tir. L'occasion pour les familles de maîtriser leur budget.
La braderie annuelle du Secours catholique se tenait dans les locaux de l’association aujourd’hui à la Vallée-du-Tir. Un événement qui permet aux familles de trouver des fournitures scolaires, des vêtements et du mobilier à petit prix, l’idéal à une semaine de la rentrée scolaire. Samuel et Wamaïti, 8 et 10 ans, ont dévalisé les stands. Pour eux, pas question de parler d’école, ils profitent encore de leurs vacances.
Deux ordinateurs pour 10 000 francs
Un peu plus loin, d’autres familles ont fait le choix de préparer la rentrée scolaire. « Mon fils est en troisième et il rentre en seconde au lycée Do Kamo et ma fille passe en première. » Florence Dayé a cinq enfants, âgés de 3 à 16 ans. Grâce à l’association « Coup de pouce », elle repart avec deux ordinateurs d’occasion à petit prix. De quoi lutter contre la fracture numérique. « Je ne peux pas me permettre d'acheter des ordinateurs qui coûtent 50 000 francs, donc je me tourne vers le Secours catholique qui m'aide et j'ai eu deux ordinateurs pour 10 000 francs.»
Des fournitures à 100 francs
Au stand des fournitures scolaires, parmi les 400 bénévoles du Secours catholique, Vaïmiti Bousquet. Elle vend des stylos, des cahiers ou encore des ardoises. Tout est à 100 francs. « Le stand ne désemplit pas depuis ce matin. »
Deux autres dates à Païta et à Lifou
Autre stand très prisé, celui du mobilier et des vêtements. Ici, tout est gratuit. Ce père de famille a un faible pour les disques anciens. « J'ai encore un vieil appareil pour CD, c'est pour le souvenir. » Fort de son succès, le secours catholique pourrait ouvrir très prochainement une boutique solidaire dans ces locaux de la Vallée-du-Tir. L’association annonce déjà deux prochaines braderies, lundi 8 février à Païta et mercredi 10 février à Lifou.
Le reportage de Natache Cognard-Lassauce et Cédric Michaut :