À pied ou en voiture, les voyageurs sont tous contraints de passer par deux postes de contrôles, avant d’embarquer sur le Betico. Pour des questions de sécurité, un premier filtre, a été installé en dehors du périmètre du navire. Il permet à une équipe composée d’infirmiers et de pompiers, de procéder aux vérifications d’usage auprès des passagers.
Test antigénique
Comme par exemple : être en possession d’un test antigénique négatif, de moins de 72 heures. "Depuis 5h du matin, on a commencé à écouler les passagers et puis on gère une liste d’attente pour les personnes prêtes à partir avec un test, qu’on peut embarquer éventuellement de dernière minute", précise Edouard Castaing, directeur du Betico.
Commandé par la commune de Maré et validé par les services sanitaires du gouvernement ainsi que la cellule de crise de la province des îles, ce voyage réunissait en tout 181 passagers et 4 corps de personnes décédées des suites du Covid-19.
Une organisation compliquée pour les personnes sur liste d’attente, mais aussi pour certains proches des défunts qui n’ont pas pu partir. Ce vendredi matin sur le quai, des pleurs se sont élevés, à mesure que le navire s’éloignait du port de Nouméa.
Le reportage de Thérèse Waïa et Claude Lindor :