Un enjeu de ce scrutin, vu le grand nombre de Wallisiens et Futuniens en Calédonie. Sans oublier les liens étroits entre les deux collectivités.
Quels liens institutionnels ? D’abord la continuité territoriale, c’est-à-dire la liaison aérienne Nouméa-Hififo. Assurée par Aircalin, elle reste une compétence de l’Etat. En cas de victoire du Oui, il faudra négocier un accord aérien international entre la France et le nouvel Etat, indique le document du Oui et du Non.
Il y a aussi le suivi sanitaire, à commencer par les évasans. En 2019, 784 transferts de patients ont eu lieu vers le Médipôle de Dumbéa, pour un montant d'un milliard CFP.
Autre secteur de coopération : l’éducation et la formation. Cette année, elle concerne 215 jeunes, étudiants, lycéens, stagiaires ou bénéficiaires du service militaire adapté. Il existe d’autres soutiens essentiels de l’Etat gérés aujourd’hui à Nouméa : les affaires maritimes, ou les secours en cas de crise majeure.
Enfin, en cas d'indépendance, le retour au fenua d’une partie de la communauté est une hypothèse évoquée. Ce qui serait susceptible de bousculer les équilibres actuels. En revanche, si le Non l'emporte, il s'agira pour la Calédonie de renforcer ses relations économiques et institutionnelles avec Wallis et Futuna.
En cliquant sur l'image, retrouvez le module de Sheïma Riahi, diffusé dans le JT du 1er décembre.