Faut bien dire, votre nouvelle émission 100% interactive est un débat citoyen qui a mobilisé une dizaine d’étudiants autour de trois thématiques. Le résumé de cette rencontre ci-dessous :
1Utilisation des réseaux sociaux et harcèlement numérique
81% des jeunes disent utiliser un réseau social. De manière générale, les réseaux le plus souvent utilisés par nos jeunes Calédoniens sont : Messenger, Instagram, Facebook, YouTube et Tik Tok. Une utilisation bien souvent en lien avec les besoins de leurs études mais également un moyen d'évasion et de distraction pour certains de ces jeunes étudiants. Des réseaux un peu plus professionnels tels que LinkedIn sont également utilisés mais par beaucoup moins de jeunes.
L'utilisation des réseaux sociaux doit, selon ces étudiants, être saine. Sa bonne ou mauvaise utilisation, dépendra beaucoup de l'éducation de chaque internaute, les réseaux sociaux peuvent vite "se transformer en une arme destructrice et conduire à des situations de non-retour" selon un jeune débatteur, le harcèlement numérique en fait partie.
Selon leur vision des choses, le harcèlement numérique se caractérise bien souvent par des commentaires violents sur une publication (ou post) Facebook, un acharnement à l'encontre d'une personne, des propos dégradants et insultants à répétition. Il est blessant et peut être destructeur pour des personnes déjà fragilisées. Ce harcèlement numérique, bien que punit par la loi, reste quand même facile, car les réseaux sociaux offrent la possibilité de l'anonymat via un pseudo.
Pour voir ou revoir ce débat citoyen :
2L'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie
Face aux interrogations et inquiétudes de certains étudiants concernant l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, notamment sur la période référendaire, "l'Université de la Nouvelle-Calédonie ne dispensant pas de cours spécifiques traitants du sujet" selon les étudiants, celle-ci avait organisé une rencontre avec Sébastien Lecornu, ministre des Outremers. Les étudiants ont pu poser leurs questions et ont ainsi pu être rassurés sur l'avenir institutionnel du pays. De même, à l'initiative de l'UNC toujours, les ambassadeurs de l'UNC, avaient été invités à la présentations, par le Haut-commissaire, du document sur les conséquences du Oui et du Non, ce qui a permis à ces étudiants de s'impliquer et s'imprégner des ces enjeux référendaires.
Tous sans exception, se sentent concernés et intéressés par le sujet, car ils ont en eux cette forte appartenance à ce pays quelque soit leur ethnie. Pour ces jeunes étudiants calédoniens, "l’importance de mieux comprendre la naissance des institutions calédoniennes leur permet de connaître ce qui s’est passé avant, ce qui se passe aujourd’hui et leur permettra de mieux comprendre et mieux appréhender ce qui se passera demain".
3La journée mondiale du bonheur
Fêtée le 20 mars, la journée mondiale du bonheur était l'occasion de connaître l'état d'esprit de nos jeunes étudiants. Le bonheur n'est pas vraiment présent partout à l'UNC. Même s'il y a ce sentiment de fierté pour tous ces jeunes d'en être arrivés à ce niveau d'études, il est des départements où pour certains, celui-ci (le bonheur) a disparu depuis bien longtemps déjà, "avec des conditions d'apprentissage pas toujours faciles", "parfois même avec des étudiants en souffrance, à l'instar des étudiants de la licence Droit Éco et Gestion installés dans un bâtiment décentralisé" selon un débatteur.
Pour d'autres, oui, le bonheur existe lorsque l'on est étudiant, mais "il est relatif dans le sens où il dépend d'abord de chaque individu". "Le bonheur c'est un ensemble de petites choses qui feront qu'un étudiant sera heureux, parmi ces petites choses, il y a d'abord, le bon choix de sa filière", conclut un jeune homme.