Elle vient parfois de Canala, plus souvent de La Foa et joue la star sur les étals. La mandarine locale tente les consommateurs, à des prix qui varient. Mille francs le kilo ici, 550 F là… Aux halles de Ducos, à Nouméa, Anna Kataoui a écoulé en quelques heures ses quatre cageots venus de Koindé.
Un ensemble de facteurs naturels
Une forte demande pour une qualité exceptionnelle, due à plusieurs facteurs. "Il y a eu une bonne floraison en 2023", décrit Jean-Christophe Niautou, qui préside la Chambre d'agriculture de la pêche. "A la base, il faut une bonne floraison donc un bon climat et de là, il y a eu un bon suivi. Pas trop de pluies en début d’année, un peu de papillons piqueurs mais pas trop… »
Au final, on a une très belle production mais c’est globalement le cas sur tous les agrumes. On aura d’autres fruits. Les oranges vont bientôt sortir. Il y en a un petit peu mais ça va venir en gros volumes, encore.
Jean-Christophe Niautou, président de la Chambre d'agriculture de la pêche
"C'est le produit de saison"
Même engouement pour la mandarine chez un marchand installé en bord de route, entre le 4e Km et Rivière-Salée. "Je rentre à pied chez moi, je me suis arrêtée quand j'ai vu les mandarines", précise une chalande, avant de repartir avec "deux kilos pour 1500F". "C'est le produit de saison", résume Maliviane Holopopo. Une saison qui s'achève en septembre.
Ci-dessus le reportage de Caroline Antic-Martin et Marion Thellier