Voilà trente ans que le Rassemblement démocratique océanien milite pour une pleine souveraineté de la Calédonie. Fondé en février 1994, le RDO regroupe en majorité des habitants d'origine wallisienne et futunienne.
La philosophie, c'est tout simplement la solidarité océanienne. Nous ne pouvions pas, nous qui venons de Wallis et Futuna, rester insensible à la revendication de ce peuple mélanésien, peuple frère.
Aloisio Sako, président du RDO
FLNKS
C'est en 1998 que le parti a rejoint le FLNKS, dont il est une des composantes. Comment arrive-t-il à y trouver sa place ? "Chacun a sa place, bien définie mais surtout, chacun est égal à l'autre", assure Laurie Humuni, secrétaire générale du RDO. "On n'arrive pas forcément à avoir les mêmes positions, il peut arriver qu'il y ait de véritables oppositions, mais quand on se retrouve, on arrive toujours à trouver la solution et le consensus adéquats."
Convives
Venus souffler les trente bougies du mouvement politique, des représentants de l'Union calédonienne, du Parti de libération kanak et de l'Union progressiste en Mélanésie. Présents aussi, l'Eveil océanien, Dynamique autochtone, la DUS ou le Parti travailliste. Les coutumiers de l'aire Drubea Kapume et du fenua ont également fait le déplacement au Kaimolo de Dumbéa.
Membres
Le RDO, dont l'histoire a été traversée par six scissions, décompte plus de cent adhérents et sympathisants. Il mise désormais sur la jeunesse. Pour symboliser la pirogue océanienne, celle-ci a proposé plusieurs danses. Dont une création qui alliait le soamako au pilou.