En ce 1er novembre, jour de la Toussaint, de nombreuses familles calédoniennes commémorent leurs morts en allant fleurir leurs tombes au cimetière. Dans la communauté wallisienne, ce rituel implique aussi de prier, chanter et de passer du temps avec ses proches disparus. Certains d'entre eux, vont même jusqu’à rester la journée entière sur place.
"Pour ne pas oublier l'image de leur père"
La famille de Manuo Puava se prend en photo sur le caveau familial. Ce rituel a une signification particulière pour les enfants qui se rapprochent de leur père, parti trop tôt. "Ce sont des souvenirs. On les garde pour plus tard, ils en ont plein aussi dans leur téléphone. C'est pour ne pas qu'ils oublient l’image de leur père", explique Falavia Fulilagi, la matriarche.
Quelques mètres plus loin, la tradition du souvenir se fête en musique. Une manière pour Sylvestre et son épouse Marie Astride Mauligalo, de fidèles catholiques, d’honorer la mémoire de leurs jeunes frères, décédés il y a 29 et 16 ans. "C’est ancré chez nous, on a l’habitude d’être en famille pour prier et chanter. On dit que chanter, c’est prier deux fois et nous aimons bien chanter. À travers nos voix, nous glorifions le seigneur".
Plus d'informations dans le reportage de Loreleï Aubry et Christian Favennec.