Pour limiter les malfaçons, une centaine de professionnels du bâtiment ont travaillé à l'élaboration d'un référentiel de la construction. C'était dans les années 2010. Le texte est entré en vigueur le 1er juillet 2020.
Il a notamment mis en place l'obligation, pour les clients comme pour les entreprises, de souscrire une assurance. Des normes adaptées aux conditions climatiques de la Nouvelle-Calédonie et aux réalités du pays (dimension du marché, capacité de financement des entreprises, etc.). Et un agrément sur les matériaux et produits utilisés.
"Il manque des compétences sur le territoire"
Trois ans après, seule une poignée d'entreprises ont obtenu cet agrément, après vérification de la qualité de leurs produits par des laboratoires spécialisés. Trois sont agréées. Trente le sont à titre provisoire.
"Il manque des compétences sur le territoire pour approuver ces matériaux donc nous avons demandé à externaliser, explique Silvio Pantoni, président de la fédération calédonienne de BTP. Or, externaliser représente un budget important. Le gouvernement a donc souhaité accompagner les entreprises pour le financement des agréments mais comme il rencontre des difficultés financières, ça traîne un peu."