L'avenir de la Nouvelle-Calédonie sera au centre des échanges prévus par Emmanuel Macron, lors de sa visite, du 24 au 26 juillet. C'est aussi la principale préoccupation des Calédoniens rencontrés par les journalistes de NC la 1ère.
"Qu'il tranche pour qu'on puisse avancer"
Du président de la République, cet habitant de Koné attend par exemple "qu’il s’occupe de nous pour que notre avenir prenne forme". À Poindimié, le boucher va un peu plus loin : puisque "nos politiques n’arrivent pas à s’entendre sur la suite, je souhaite qu’il tranche pour qu’on puisse avancer". Derrière, il y a l'envie "qu'on vive en paix. Qu’on soit Mélanésien ou Zoreille, j’en ai rien à faire", lance un retraité de Dumbéa.
Dans le cursus scolaire, "on ne se penche pas assez sur notre pays"
Qui dit avenir, dit jeunesse. Emmanuel Macron a donc choisi de consacrer un peu son temps aux jeunes, mardi notamment. Morgane Lefort et Jaze Gouarin, étudiantes en licence économie et gestion, aimeraient que la Nouvelle-Calédonie soit mieux prise en compte dans le cursus scolaire. "On apprend beaucoup de choses sur la France mais on ne se penche pas assez sur notre pays, notre histoire, notre culture, notre façon de penser", constatent-elles.
Et si un jour l'université devient locale ?
Metre Lapacas, lui aussi étudiant, se pose des questions sur les répercussions des changements institutionnels. "Si un jour notre université devient locale, est-ce que nos diplômes seront toujours reconnus à l’échelle nationale et internationale. Est-ce que la France sera toujours derrière pour nous soutenir ? Ça tracasse parce que c’est notre avenir qui est en jeu et c’est aussi l’avenir du pays", pose-t-il.
Aujourd'hui, environ 5 000 étudiants sont recensés sur le Caillou. Dont près de 2 000 bénéficient d’une bourse d’Etat. Les finances sont une autre inquiétude exprimée par les jeunes rencontrés par Natacha Lassauce-Cognard et Carawiane Carawiane sur le campus de Nouville.
Leur reportage vidéo :