Violences en Nouvelle-Calédonie : où en sont les négociations entre les politiques ?

Les deux drapeaux dressés côte à côte, image d'illustration.
Alors que la situation ne cesse de se détériorer en Nouvelle-Calédonie désormais en état d'urgence, les élus locaux des grands partis calédoniens semblent avancer sur le chemin du dialogue, mais se livrent à une guerre des communiqués. Explication.

Mercredi, 19h32 : les rédactions calédoniennes reçoivent un communiqué des Loyalistes concernant la poursuite des discussions sur l'avenir institutionnel du pays. On y apprend que les échanges se seraient intensifiés ces derniers jours, que "certaines formations politiques" affirment avoir identifié des équilibres, et qu'un accord politique est possible. 

Le démenti de l'UNI

Les formations politiques seraient l'UC-FLNKS, l'UNI, les Loyalistes, le Rassemblement-LR et l'Eveil océanien. Mais à 00h58 jeudi, l'UNI envoie un démenti. Son logo aurait été utilisé sans son accord. L'UNI dénonce la méthode et affirme qu'elle n'a en aucun cas eu des échanges ces dernières semaines avec le camp non-indépendantiste et que les violences actuelles ne doivent pas servir à cautionner des manœuvres politiques.

Une incompréhension ?

En "off", les Loyalistes évoquent une incompréhension et une possible erreur de communication. Mais au-delà de ce couac, ce jeudi matin, des discussions se sont tenues au siège de la province Sud.

Sans l'UNI, bien sûr, qui dit ne pas vouloir d'accord en catimini et respecter le cadre et la méthode fixés au congrès du FLNKS.

Calédonie ensemble n'était pas invitée non plus, même si Sonia Backès et Philippe Gomès se sont entrevus ce jeudi matin. 

Demain, vendredi, les discussion locales reprendront, peut-être avec de nouveaux invités autour de la table. Et cette fois, les partenaires pourraient jouer le jeu de la transparence.