Pas d'accord sur les quotas de pêche à la morue au conseil consultatif franco-canadien

En raison de la crise sanitaire, les discussions se font cette année en visioconférence. Ce mardi 24 mars, les délégations ont quitté la réunion sans trouver d'accord sur le quota de morue, principal enjeu pour Saint-Pierre et Miquelon dans la zone du 3PS. 
 

C'est un rendez-vous annuel déterminant pour le secteur de la pêche. Le conseil consultatif franco-canadien a lieu ces jours-ci en visoconférence. Il s'agit de fixer le TAC, le total autorisé de captures, espèce par espèce, dans le 3PS, zone de pêche co-gérée par les deux pays.  

Pas d'accord sur la morue

 

Chaque année, pour l'archipel, l'enjeu principal reste le quota de morue. Les deux délégations se sont quittées sans trouver d'accord. Chacun campe sur ses positions. Le Canada souhaite interdire la pêche ciblée sur la morue, tandis que la France est pour une diminution progressive des quotas.

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L'État canadien aurait pris cette décision à la suite d'une présentation scientifique très pessimiste sur le stock de morue dans le 3PS. Pour l'instant le quotas de 420 tonnes de l'année dernière ne sera pas reconduit. L'an dernier, après un blocage similaire, un accord avait finalement été trouvé un mois après le conseil consultatif. 

Les quotas des autres espèces reconduits

 

Pour les autres espèces pêchées dans cette zone, les quotas sont reconduits :

  • Sébaste : 306 tonnes
  • Encornet : 510 tonnes
  • Plie grise : 73 tonnes
  • Pétoncle d'Islande : 693 tonnes

Les échanges devaient se poursuivre ce mercredi, sur des questions techniques. 

Les précisions de Karim Baïla et Jérôme Anger :