Pas de barge ce mardi matin : Les agents de la DTM sont en droit de retrait

Des passagers de la barge qui font la queue pour un "taxi bateau"
La CGT a déposé un droit de retrait pointant du doigt des conditions de travail qui se dégradent, notamment sur les conditions d’exploitation non conformes des barges.

Ce matin très tôt, beaucoup de voyageurs ont été surpris par la forte perturbation de la traversée entre la Petite et la Grande-Terre. Un service minimum est néanmoins mis en place pour les urgences sanitaires et tout autre service qui s’y rattache, SAMU, SMUR, les services d’incendie et de secours.

En plus de ce mouvement la CGT a également déposé un préavis de grève reconductible pour le lundi 8 juillet.

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Désagréments pour les usagers

Les usagers ont dû s’adapter et beaucoup ont pris d’assaut les taxis bateaux. Une foule de personnes attendait ce matin sur les quais côté Grande-Terre pour rejoindre la Petite-Terre, la plupart doivent prendre l’avion. Ils pointent du doigt un manque de communication de la DTM :

Je viens de Chiconi, j’ai pris le bus de la Cadema pour aller au travail, et arrivé ici c’était la surprise, on m’a dit qu’il n’y a pas de barge. J’attends car nos chefs nous ont dit d’attendre pour savoir si le service va reprendre

un usager

« J’avais ouïe dire depuis hier qu’il y’aurait une grève mais je n’étais pas sûr donc je suis venue voir quand même et là je me retrouve bloqué ici en Grande-Terre » dixit un autre voyageur.

Des passagers de la barge bloqués en Grande Terre

Du côté de la Petite-terre, ceux qui ne prennent pas les taxis Bateaux, quai Issoufali sont dans l’attente que le service reprenne.

Des passagers de la barge bloqués en Petite Terre

Un droit de retrait qui tombe un jour d’examen pour les collégiens qui passent le brevet

Selon un représentant de la Direction des Transports Maritime, tous les élèves munis d'une convocation à l'examen sont transportés, les professeurs également.

Concernant les motifs de ce droit de retrait, ils sont initiés par les chefs mécaniciens et les commandants.

Permis bateaux non validés

Un agent du STM

Les chefs mécaniciens revendiquent le paiement de leurs heures supplémentaires, tandis que les commandants exigent la validation des permis de navigation de toutes les barges par les affaires maritimes, refusant de naviguer sans cette validation par crainte de perdre leurs permis.Il faut savoir que faute de validation des permis, les bateaux ne sont pas assurés.

Si la reprise des rotations avait été annoncé pour 9h, elle a finalement eu lieu vers 11h30.