On savait que l'importation de plantes à La Réunion étaient interdite. Aujourd'hui, il est donc interdit, d'introduire une des 150 plantes répertoriées mais aussi d'en détenir, d'en transporter, de colporter, d'utiliser, d'échanger, de mettre en vente, de vendre ou d'en acheter une.
Depuis le 11 avril dernier, date de la publication au Journal Officiel de l'arreté préfectoral du 1er avril 2009 ayant pour objet la préservation des milieux naturels et de la biodiversité, 150 plantes sont totalement interdites dans le département !
Il s'agit d'une première étape.
Ces 150 espèces sont réparties en deux groupes : celles (une cinquantaine) qui sont déjà présentes dans l'île et celles dont la préfecture craint une arrivée rapide. D'autant que ces plantes sont présentes sur des territoires proches avec lesquels nous opérons des échanges.
Selon la préfecture, le travail sur la liste d'espèces aurait fait l'objet d'une large concertation depuis 2015 avec les partenaires scientifiques, naturalistes et professionnels agricoles, horticoles et du paysage.
Les détenteurs de plantes ou graines appartenant aux espèces interdites sont invités à les détruire, en prenant soin d’éviter leur propagation. Des conseils et, pour les situations difficiles, un accompagnement adapté, seront développés dans les prochains mois.
Toute vente ou utilisation étant désormais impossible, les détenteurs d’un stock commercial de ces espèces doivent le déclarer auprès de la préfecture de La Réunion avant le 11 octobre 2019. Ils devront ensuite, avant le 11 avril 2020, gérer le stock de ces espèces exotiques envahissantes conformément à l’article R 411-39.II du code de l’environnement (destruction, en général).
Pour quelques-unes d’entre elles, comme le tulipier du Gabon ou l’herbe de la Pampa, déjà très répandues dans les jardins et les aménagements urbains, l’effort d’arrachage s’annonce conséquent et de longue haleine.
La préfecture n'a pas précisé si les oiseaux qui transportent des graines dans leur serres, leur bec ou leurs plumes seront verbalisés :D !
Pour en savoir plus :
- La réglementation
- Le guide des bonnes pratiques
Il s'agit d'une première étape.
Ces 150 espèces sont réparties en deux groupes : celles (une cinquantaine) qui sont déjà présentes dans l'île et celles dont la préfecture craint une arrivée rapide. D'autant que ces plantes sont présentes sur des territoires proches avec lesquels nous opérons des échanges.
Selon la préfecture, le travail sur la liste d'espèces aurait fait l'objet d'une large concertation depuis 2015 avec les partenaires scientifiques, naturalistes et professionnels agricoles, horticoles et du paysage.
Destruction des espèces présentes
Les détenteurs de plantes ou graines appartenant aux espèces interdites sont invités à les détruire, en prenant soin d’éviter leur propagation. Des conseils et, pour les situations difficiles, un accompagnement adapté, seront développés dans les prochains mois.
Que faire ?
Toute vente ou utilisation étant désormais impossible, les détenteurs d’un stock commercial de ces espèces doivent le déclarer auprès de la préfecture de La Réunion avant le 11 octobre 2019. Ils devront ensuite, avant le 11 avril 2020, gérer le stock de ces espèces exotiques envahissantes conformément à l’article R 411-39.II du code de l’environnement (destruction, en général).
La tâche sera rude et longue
Pour quelques-unes d’entre elles, comme le tulipier du Gabon ou l’herbe de la Pampa, déjà très répandues dans les jardins et les aménagements urbains, l’effort d’arrachage s’annonce conséquent et de longue haleine.
La préfecture n'a pas précisé si les oiseaux qui transportent des graines dans leur serres, leur bec ou leurs plumes seront verbalisés :D !
Pour en savoir plus :
- La réglementation
- Le guide des bonnes pratiques