Lundi 25 novembre, 13 militaires français ont perdu la vie dans la collision de deux hélicoptères lors d'une opération au Mali. Deux jours après le drame, l'émotion est vive et les hommages se multiplient.
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Jamais l'armée française n'avait connu un événement aussi meurtrier depuis qu'elle est engagée au Sahel. 13 militaires ont trouvé la mort lundi 25 novembre au Mali dans une collision entre deux hélicoptères dans le cadre d'une opération de combat contre des jihadistes. "C'est avec une profonde tristesse et une grande émotion que nous avons appris la mort des 13 militaires qui étaient à leur bord, 13 militaires exceptionnels, 13 héros, morts pour la France", a déclaré mardi la ministre des Armées Florence Parly.
Il est un peu plus de 18 heures lundi, aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso, à 20 km au sud d'Indélimane. Au sol, des commandos parachutistes pourchassent un groupe de jihadistes, qui se déplace en pick-up et moto. Il fait nuit noire, le combat s'engage. Les militaires français demandent un renfort aérien. Un hélicoptère de transport Cougar, puis deux hélicoptères de combat Tigre arrivent à 18h30. Dix minutes plus tard, deux appareils se percutent à basse altitude. Un accident fatal à 13 soldats. Une enquête a été ouverte et les boîtes noires ont été récupérées.
Ce drame porte à 41 le nombre de militaires français morts au Mali depuis 2013. Environ 4 500 militaires français sont mobilisés dans le cadre de cette opération, lancée en août 2014 pour stopper la progression des groupes jihadistes dans la région.
Depuis lundi, les hommages sont nombreux. Des mots ont été déposés devant l'hôtel de ville de Pau (Pyrénées-Atlantiques) deux jours après l'accident. Sept des 13 victimes appartenaient au 5e régiment d'hélicoptères de combat de la ville. À Layrac, dans le Lot-et-Garonne, les drapeaux sont en berne pour l'adjudant-chef Julien Carette, 35 ans. Il a passé son enfance dans ce village. Père de deux enfants en bas âge, chaque mission loin de sa famille était pour lui un crève-cœur. Le maréchal des logis Valentin Duval, 24 ans, appartenait au 4e régiment de chasseurs de Gap (Hautes-Alpes) comme trois autres militaires morts à ses côtés. Tout le sud de la France pleure ses enfants du pays morts au combat.
Un hommage national sera rendu aux 13 militaires tués au Mali lundi 2 décembre aux Invalides à Paris.
Barkhane, du nom d'une dune prenant la forme d'un croissant sous l'effet du vent, est actuellement la plus importante opération extérieure de l'armée française, avec environ 4 500 militaires déployés. Au total, 38 soldats français ont été tués lors de ces opérations, dix avec Serval, 28 avec Barkhane.
Il est un peu plus de 18 heures lundi, aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso, à 20 km au sud d'Indélimane. Au sol, des commandos parachutistes pourchassent un groupe de jihadistes, qui se déplace en pick-up et moto. Il fait nuit noire, le combat s'engage. Les militaires français demandent un renfort aérien. Un hélicoptère de transport Cougar, puis deux hélicoptères de combat Tigre arrivent à 18h30. Dix minutes plus tard, deux appareils se percutent à basse altitude. Un accident fatal à 13 soldats. Une enquête a été ouverte et les boîtes noires ont été récupérées.
Ce drame porte à 41 le nombre de militaires français morts au Mali depuis 2013. Environ 4 500 militaires français sont mobilisés dans le cadre de cette opération, lancée en août 2014 pour stopper la progression des groupes jihadistes dans la région.
Hommage aux militaires décédés
Depuis lundi, les hommages sont nombreux. Des mots ont été déposés devant l'hôtel de ville de Pau (Pyrénées-Atlantiques) deux jours après l'accident. Sept des 13 victimes appartenaient au 5e régiment d'hélicoptères de combat de la ville. À Layrac, dans le Lot-et-Garonne, les drapeaux sont en berne pour l'adjudant-chef Julien Carette, 35 ans. Il a passé son enfance dans ce village. Père de deux enfants en bas âge, chaque mission loin de sa famille était pour lui un crève-cœur. Le maréchal des logis Valentin Duval, 24 ans, appartenait au 4e régiment de chasseurs de Gap (Hautes-Alpes) comme trois autres militaires morts à ses côtés. Tout le sud de la France pleure ses enfants du pays morts au combat.
Un hommage national sera rendu aux 13 militaires tués au Mali lundi 2 décembre aux Invalides à Paris.
Qu'est-ce que l'opération Barkhane ?
En août 2013, l'opération Serval contre des groupes jihadistes au Mali a été remplacée par l'opération Barkhane, étendue à l'ensemble de la bande sahélo-saharienne, une zone vaste comme l'Europe.Barkhane, du nom d'une dune prenant la forme d'un croissant sous l'effet du vent, est actuellement la plus importante opération extérieure de l'armée française, avec environ 4 500 militaires déployés. Au total, 38 soldats français ont été tués lors de ces opérations, dix avec Serval, 28 avec Barkhane.