Le Tiurai n'est plus qu'une expression parmi tant d'autres
"Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître". A nos âges, la chanson de Charles Aznavour résonne dans nos cœurs comme le son d'un tariparau générateur de nostalgie.
En ce jour de fête nationale, la Polynésie Française depuis 1881 s'associe à la commémoration de l'abolition des privilèges.
C'est la Reine Pomare IV, elle-même qui l'avait annoncée à la population lors d'un séjour à Raiatea.
"Nous irons ensemble à Tahiti fêter le 14 juillet en l'honneur de la République. Nous y présenterons des spectacles, chanterons nos chants traditionnels à la gloire de l'île, des danses rythmées et d'autres divertissements encore".
La France y apportait, par l'autorité de son représentant le commandant Isidore Chessé toute l'aide nécessaire aux transports et au ravitaillement des participants iliens.
132 ans plus tard, le 14 juillet à la polynésienne a perdu de son lustre d'antan. C'est la grande évolution institutionnelle décidée par le parlement français en 1984 qui va orienter la Polynésie vers l'autonomie interne. Un élu local prend la tête du gouvernement ; le 29 juin devient date officielle, le Heiva remplace le Tiurai et la séparation des célébrations consommée.
Il faut le reconnaître, le Tiurai avait un autre éclat. Nous avons en mémoire ces images de soldats bien rangés, attendant les ordres et au son d'une musique périodique, marchent d'un pas sûr vers l'honneur. Nous avons également ces images un peu défraîchies du défilé populaire qui suivra. Alors, les couleurs à n'en plus finir, les odeurs à n'en plus sentir nous remplissaient de bonheur. De ces visages souriants, de ces beautés en pirogue volante et de ces hommes et de ces femmes heureux, nous gardons quelque part dans notre coeur le meilleur de tout.
Retour vers le passé avec cet extrait du journal de l’ORTF des années 70.
Que pensez vous de cette vidéo souvenir ?
En ce jour de fête nationale, la Polynésie Française depuis 1881 s'associe à la commémoration de l'abolition des privilèges.
C'est la Reine Pomare IV, elle-même qui l'avait annoncée à la population lors d'un séjour à Raiatea.
"Nous irons ensemble à Tahiti fêter le 14 juillet en l'honneur de la République. Nous y présenterons des spectacles, chanterons nos chants traditionnels à la gloire de l'île, des danses rythmées et d'autres divertissements encore".
La France y apportait, par l'autorité de son représentant le commandant Isidore Chessé toute l'aide nécessaire aux transports et au ravitaillement des participants iliens.
132 ans plus tard, le 14 juillet à la polynésienne a perdu de son lustre d'antan. C'est la grande évolution institutionnelle décidée par le parlement français en 1984 qui va orienter la Polynésie vers l'autonomie interne. Un élu local prend la tête du gouvernement ; le 29 juin devient date officielle, le Heiva remplace le Tiurai et la séparation des célébrations consommée.
Il faut le reconnaître, le Tiurai avait un autre éclat. Nous avons en mémoire ces images de soldats bien rangés, attendant les ordres et au son d'une musique périodique, marchent d'un pas sûr vers l'honneur. Nous avons également ces images un peu défraîchies du défilé populaire qui suivra. Alors, les couleurs à n'en plus finir, les odeurs à n'en plus sentir nous remplissaient de bonheur. De ces visages souriants, de ces beautés en pirogue volante et de ces hommes et de ces femmes heureux, nous gardons quelque part dans notre coeur le meilleur de tout.
Retour vers le passé avec cet extrait du journal de l’ORTF des années 70.
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