A Tipaerui, le centre d’hébergement d’urgence des sans domicile fixe fête son premier Noël. La structure n’est ouverte que depuis quelques mois. Près de 80 personnes étaient au rendez vous pour un ma’a tahiti ce matin. Ambiance.
Il y a les anonymes, qui revendiquent une place dans la société: "Je voudrais un Noël magnifique, formidable. Un père Noël qui sort de l'ordinaire. Quelque chose de magique. Que tout se passe très bien. Qu'on oublie un peu notre quotidien de tous les jours. Tout particulièrement sortir de cette situation et que nous puissions trouver une activité professionnelle, une maison, reprendre ce que nous avons perdu au départ".
Et puis il y a Chantal, 32 ans, elle aussi sans emploi, qui raconte sa journée: "A 5H30 du matin, je prends mon petit déjeuner à Tipaerui avec mes amis SDF. Dès qu'on a fini, on s'occupe à nos tâches: ménage dans le dortoir, ou le réfectoire, ou la cuisine, et dès que c'est fini, on reprend le bus pour repartir sur Papeete, dans le centre ville. Pour chercher du travail, une formation, c'est pas facile".
Et le premier cadeau qu'ils réclament tous: "Du boulot !"
Et puis il y a Chantal, 32 ans, elle aussi sans emploi, qui raconte sa journée: "A 5H30 du matin, je prends mon petit déjeuner à Tipaerui avec mes amis SDF. Dès qu'on a fini, on s'occupe à nos tâches: ménage dans le dortoir, ou le réfectoire, ou la cuisine, et dès que c'est fini, on reprend le bus pour repartir sur Papeete, dans le centre ville. Pour chercher du travail, une formation, c'est pas facile".
Et le premier cadeau qu'ils réclament tous: "Du boulot !"
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