Des employés de chaînes de restauration rapide se sont mis en grève aujourd'hui aux Etats-Unis pour réclamer des augmentations de salaire et le droit de se syndiquer, un mouvement également observé dans d'autres pays.
Des dizaines de salariés de fast-foods à Miami, New York, Chicago, Houston ou Los Angeles ont observé une grève de quelques heures pour demander que leur salaire horaire soit porté à 15 dollars (1300XPF).
L'appel au mouvement a été lancé dans 130 villes de 33 pays, a indiqué à Miami l'organisateur de la manifestation Muhammed Malik.
A New York, où le mouvement avait commencé en novembre 2012, une centaine de manifestants se sont réunis sous la pluie, portant des pancartes affirmant "Salaire équitable, respect de nos droits".
Une porte-parole de McDonald's, Heidi Barker, a assuré dans un courriel à l'AFP que les restaurants n'étaient pas fermés et qu'il ne s'agissait pas de "grèves mais de rassemblements organisés par des personnes extérieures".
Burger King a souligné pour sa part dans un communiqué qu'il offrait des bourses universitaires à ses employés et respectait leurs droits.
Dans d'autres pays, le mouvement a été encore plus limité, comme à Genève ou à Londres où quelques dizaines de personnes seulement ont manifesté.
Les employés de fast-foods à Paris ont lancé une journée de solidarité.
En Italie, les trois plus grands syndicats du secteur ont appelé à un mouvement de grève vendredi.