Une collision survenue aujourd’hui entre un train de marchandises et une voiture n’a laissé aucun survivant parmi les deux passagers du véhicule près de la petite ville de Rifton (Nord-ouest de l’île du Sud), a confirmé la police locale.
La police, alertée, s’est rapidement rendue sur place et n’a pu que constater le décès des deux passagers de la voiture, un couple marié, broyés par le choc.
Le train était composé de la motrice et de 24 wagons transportant d’ordinaire du charbon, mais roulant à vide au moment de l’accident. TrackSAFE NZ, une organisation caritative dédiée à la sécurité ferroviaire, a quant à elle choisi de renchérir en mode didactique.
« À tous les automobilistes de Nouvelle-Zélande, nous demandons une nouvelle fois d’être prudents à l’abord des passages à niveau et de s’assurer qu’aucun train ne circule sur la voie ferrée avant de traverser (…) Les gens doivent regarder des deux côtés, en amont et en aval de la voie. Si un train approche, ils doivent attendre qu’il soit passé et s’il y a plus d’une voie, alors ils doivent encore regarder pour vérifier un éventuel passage de trains venant de la direction opposée », a renchéri Megan Drayton de la fondation TrackSAFE NZ. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les causes exactes de cet accident, qui intervient une nouvelle fois sur un passage à niveau non protégé.
Dans cette même région, en janvier 2014, une agricultrice dont la camionnette avait été percutée par un train sur un autre passage à niveau (non protégé, signalé par des panneaux stop mais non pourvu ni de barrières ni de lumières clignotantes), était décédée des suites de ses graves blessures neuf jours après l’accident.
Les accidents, parfois mortels, sur des passages à niveau en Nouvelle-Zélande, mais aussi en Australie, ne sont pas chose rare. Mi-décembre 2013, un adolescent de 16 ans a été tué après avoir été percuté par un train de marchandises, près de Christchurch (île du Sud de la Nouvelle-Zélande). Après cet accident, une habitante de cette région, Maureen Blackmoore, s’était insurgée et avait exhorté les autorités à prendre des mesures afin de renforcer la sécurité aux abords de ce genre de passages à niveau.
Et pour cause : le quelques jours seulement auparavant, le 12 décembre 2013, à Waimauku (Nord-ouest d’Auckland), c’est à la suite d’une collision entre une voiture et un train, toujours à un passage à niveau, qu’une autre personne était décédée. La victime, un homme de 73 ans, était au volant de la voiture. Le 30 septembre 2013, une autre collision entre une voiture et un train de marchandises, à un passage à niveau non protégé au Nord-ouest d’Auckland, avait grièvement blessé une femme (la conductrice) et trois enfants, qui se trouvaient à bord de l’automobile.
Selon la police, la collision s’est produite à un moment où ce dispositif, dépourvu de barrières, avait déjà activé son seul moyen d’avertissement : des feux clignotants et des sons de cloches.
Dans un rapport rendu public mi-septembre 2012 en Nouvelle-Zélande, la commission nationale d’enquête sur les accidents des transports (Transport Accident Investigation Commission, TAIC) a identifié pas moins de 252 passages à niveau dans ce pays qui ne satisfont pas aux normes de sécurité, y compris au plan de la distance minimale permettant à des véhicules longs de s’arrêter à temps ou de se dégager de la voie en cas de problème.
Le rapport intervient en réponse directe à une précédente série de collisions, dont une qui avait particulièrement marqué ce pays : le 31 octobre 201, au Nord-ouest de Wellington (Sud de l’île du Nord), les six passagers et le chauffeur d’un petits autobus avaient réussi in extremis à sortir du véhicule après qu’il se soit retrouvé coincé sur la voie.
Quelques secondes plus tard, le petit bus était littéralement coupé en deux par un train de marchandises. Ce genre d’accidents touche aussi l’Australie où, tout comme en Nouvelle-Zélande, la mortalité liée à ce type d’événements, est considérée comme particulièrement élevée. Ce type de passage à niveau peu protégé est très répandu en Nouvelle-Zélande, mais aussi en Australie et particulièrement en zones rurales ou semi-rurales.
Source : http://newspad-pacific.info/
Le train était composé de la motrice et de 24 wagons transportant d’ordinaire du charbon, mais roulant à vide au moment de l’accident. TrackSAFE NZ, une organisation caritative dédiée à la sécurité ferroviaire, a quant à elle choisi de renchérir en mode didactique.
« À tous les automobilistes de Nouvelle-Zélande, nous demandons une nouvelle fois d’être prudents à l’abord des passages à niveau et de s’assurer qu’aucun train ne circule sur la voie ferrée avant de traverser (…) Les gens doivent regarder des deux côtés, en amont et en aval de la voie. Si un train approche, ils doivent attendre qu’il soit passé et s’il y a plus d’une voie, alors ils doivent encore regarder pour vérifier un éventuel passage de trains venant de la direction opposée », a renchéri Megan Drayton de la fondation TrackSAFE NZ. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les causes exactes de cet accident, qui intervient une nouvelle fois sur un passage à niveau non protégé.
Dans cette même région, en janvier 2014, une agricultrice dont la camionnette avait été percutée par un train sur un autre passage à niveau (non protégé, signalé par des panneaux stop mais non pourvu ni de barrières ni de lumières clignotantes), était décédée des suites de ses graves blessures neuf jours après l’accident.
La série noire continue
Les accidents, parfois mortels, sur des passages à niveau en Nouvelle-Zélande, mais aussi en Australie, ne sont pas chose rare. Mi-décembre 2013, un adolescent de 16 ans a été tué après avoir été percuté par un train de marchandises, près de Christchurch (île du Sud de la Nouvelle-Zélande). Après cet accident, une habitante de cette région, Maureen Blackmoore, s’était insurgée et avait exhorté les autorités à prendre des mesures afin de renforcer la sécurité aux abords de ce genre de passages à niveau.
Et pour cause : le quelques jours seulement auparavant, le 12 décembre 2013, à Waimauku (Nord-ouest d’Auckland), c’est à la suite d’une collision entre une voiture et un train, toujours à un passage à niveau, qu’une autre personne était décédée. La victime, un homme de 73 ans, était au volant de la voiture. Le 30 septembre 2013, une autre collision entre une voiture et un train de marchandises, à un passage à niveau non protégé au Nord-ouest d’Auckland, avait grièvement blessé une femme (la conductrice) et trois enfants, qui se trouvaient à bord de l’automobile.
Selon la police, la collision s’est produite à un moment où ce dispositif, dépourvu de barrières, avait déjà activé son seul moyen d’avertissement : des feux clignotants et des sons de cloches.
Rapport accablant
Dans un rapport rendu public mi-septembre 2012 en Nouvelle-Zélande, la commission nationale d’enquête sur les accidents des transports (Transport Accident Investigation Commission, TAIC) a identifié pas moins de 252 passages à niveau dans ce pays qui ne satisfont pas aux normes de sécurité, y compris au plan de la distance minimale permettant à des véhicules longs de s’arrêter à temps ou de se dégager de la voie en cas de problème.
Le rapport intervient en réponse directe à une précédente série de collisions, dont une qui avait particulièrement marqué ce pays : le 31 octobre 201, au Nord-ouest de Wellington (Sud de l’île du Nord), les six passagers et le chauffeur d’un petits autobus avaient réussi in extremis à sortir du véhicule après qu’il se soit retrouvé coincé sur la voie.
Quelques secondes plus tard, le petit bus était littéralement coupé en deux par un train de marchandises. Ce genre d’accidents touche aussi l’Australie où, tout comme en Nouvelle-Zélande, la mortalité liée à ce type d’événements, est considérée comme particulièrement élevée. Ce type de passage à niveau peu protégé est très répandu en Nouvelle-Zélande, mais aussi en Australie et particulièrement en zones rurales ou semi-rurales.
Source : http://newspad-pacific.info/