L'avion solaire Solar Impulse 2, qui doit effectuer un tour du monde en ne fonctionnant qu'à l'énergie solaire, a été chargé lundi soir dans un avion-cargo à Payerne en Suisse avant de rallier Abou Dhabi, d'où il prendra son envol en mars.
Fragile, le successeur de Solar Impulse aux quatre moteurs électriques a été désassemblé en plusieurs pièces en vue de son transport. S'il est conçu pour résister à de fortes turbulences, l'avion solaire est fragile à la manutention avec son envergure de 72 mètres, autant qu'un Airbus A380, mais pour un poids de 2.300 kg.
Une fois arrivé à l'aéroport d'Al Bateen à Abou Dhabi, l'avion sera remonté, testé, réajusté. Dès fin janvier, il effectuera quelques essais en vol pour finaliser sa préparation avant le grand voyage prévu fin février.
Initié par deux Suisses Bertrand Piccard et André Borschberg, Solar Impulse 2 est le successeur du premier prototype Solar Impulse 1 qui leur a permis de faire plusieurs vols de longue durée en Europe, au Maroc, et de traverser les Etats-Unis en 2013 avec plusieurs escales, faisant d'eux les premiers à accomplir un tel exploit.
Le premier prototype avait réussi à voler pendant 26 heures d'affilée en 2010, prouvant sa capacité à pouvoir emmagasiner suffisamment d'énergie dans ses batteries lithium la journée pour voler la nuit.
Mais cette fois, Solar Impulse 2 devra pouvoir voler plus de 120 heures d'affilée, cinq jours et cinq nuits, le temps nécessaire pour traverser le Pacifique ou l'Atlantique.
Il partira de la région du Golfe en mars 2015, pour profiter des conditions climatiques favorables en direction de l'est, vers la mer d'Arabie, l'Inde, la Birmanie, la Chine, l'océan Pacifique, les États-Unis, l'Atlantique, l'Europe du sud, l'Afrique du nord pour revenir à son point de départ. Il fera plusieurs escales.
Il est propulsé par quatre moteurs électriques, développant chacun 17,5 chevaux, alimentés par 17.248 cellules solaires. Elles chargent dans la journée des batteries au lithium pesant 633 kg, donnant à l'avion une autonomie théoriquement illimitée. La nuit la vitesse sera limitée à 46 km/h pour ne pas épuiser les batteries.
Parmi les multiples contraintes d'un tel projet, il a fallu aussi tenir compte des limites physiques pour l'unique pilote. Le cockpit a été agrandi (3,8 mètres cubes), le siège "classe affaires" aménagé avec une toilette sommaire et pour permettre de courtes plages de sommeil un "copilote virtuel" avec un système électronique de suivi et d'alerte a été développé. Il réveillera le pilote avec un vibrateur de poignet et alertera le centre de suivi, sur la base de Payerne, en cas de problème.
Source : AFP
Une fois arrivé à l'aéroport d'Al Bateen à Abou Dhabi, l'avion sera remonté, testé, réajusté. Dès fin janvier, il effectuera quelques essais en vol pour finaliser sa préparation avant le grand voyage prévu fin février.
Initié par deux Suisses Bertrand Piccard et André Borschberg, Solar Impulse 2 est le successeur du premier prototype Solar Impulse 1 qui leur a permis de faire plusieurs vols de longue durée en Europe, au Maroc, et de traverser les Etats-Unis en 2013 avec plusieurs escales, faisant d'eux les premiers à accomplir un tel exploit.
Le premier prototype avait réussi à voler pendant 26 heures d'affilée en 2010, prouvant sa capacité à pouvoir emmagasiner suffisamment d'énergie dans ses batteries lithium la journée pour voler la nuit.
Mais cette fois, Solar Impulse 2 devra pouvoir voler plus de 120 heures d'affilée, cinq jours et cinq nuits, le temps nécessaire pour traverser le Pacifique ou l'Atlantique.
Il partira de la région du Golfe en mars 2015, pour profiter des conditions climatiques favorables en direction de l'est, vers la mer d'Arabie, l'Inde, la Birmanie, la Chine, l'océan Pacifique, les États-Unis, l'Atlantique, l'Europe du sud, l'Afrique du nord pour revenir à son point de départ. Il fera plusieurs escales.
Il est propulsé par quatre moteurs électriques, développant chacun 17,5 chevaux, alimentés par 17.248 cellules solaires. Elles chargent dans la journée des batteries au lithium pesant 633 kg, donnant à l'avion une autonomie théoriquement illimitée. La nuit la vitesse sera limitée à 46 km/h pour ne pas épuiser les batteries.
Parmi les multiples contraintes d'un tel projet, il a fallu aussi tenir compte des limites physiques pour l'unique pilote. Le cockpit a été agrandi (3,8 mètres cubes), le siège "classe affaires" aménagé avec une toilette sommaire et pour permettre de courtes plages de sommeil un "copilote virtuel" avec un système électronique de suivi et d'alerte a été développé. Il réveillera le pilote avec un vibrateur de poignet et alertera le centre de suivi, sur la base de Payerne, en cas de problème.
Source : AFP