Le gouvernement de Papouasie-Nouvelle-Guinée a réagi en fin de semaine à l’annonce faite quelques jours plus tôt par le géant américain Google, qui, dans un Top 10 des recherches à caractère pornographique sur Internet, a placé ce pays mélanésien en tête de classement
Selon les responsables papous, un projet a été lancé en urgence pour mettre en place un système national de filtrage visant à bloquer l’accès à des sites réputés pornographiques. Le montant initialement annoncé, pour ce nouvel outil, est de l’ordre de 750.000 dollars US, rapporte le quotidien The National. « Nous n’essayons pas de contrôler un média de communication, mais ce que nous essayons de faire, c’est de filtrer cette pourriture qu’on peut trouver gratuitement en ligne et qui contamine les esprits de nos jeunes enfants », a expliqué la semaine dernière Steven Mala, chef de la censure.
L’étude de Google qui place la Papouasie-Nouvelle-Guinée en tête de ce classement mondial concerne le volume de mots « porn » et « pornographie » enregistrés par pays, le tout rapporté au nombre d’habitants.
Dans ce top 10 des pays les plus « obsédés », on trouve principalement des pays africains, (en ordre décroissant, le Zimbabwe, le Kenya, le Botswana, la Zambie, l’Éthiopie, le Malawi, l’Ouganda et le Nigeria), mais aussi un autre pays océanien : Fidji (9ème place).
La Papouasie-Nouvelle-Guinée se distingue aussi comme étant, au plan mondial, l’un des pays comportant l’un des taux les plus élevés de violences conjugales et de viols.
Selon une étude récemment publiée dans le journal médical britannique The Lancet, pas moins de 59 pour cent des hommes de ce pays avouent avoir au moins une fois violé leur compagne. 41 autres pour cent font le même aveu concernant une femme qui n’était pas leur partenaire habituelle.
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, il y a quelques jours seulement, mi-février 2015, les services de la censure ont décidé d’interdire la projection du film « 50 nuances de gris », au motif que ce film faire l’apologie de pratiques sexuelles déviantes. Parallèlement, une organisation non gouvernementale qui fait campagne contre les violences sexuelles et conjugales appelle la population à faire don de la somme qu’ils auraient pu consacrer à une place de cinéma au soutien aux victimes de violences de ce type.
« Ici, ces violences sont une réalité, au quotidien, pour les femmes papoues. Que ce soit nos sœurs, nos mères », a confié au magazine Pacific Beat de Radio Australie la directrice de cette campagne, Kari Taviri. Elle s’insurge contre ce qu’elle considère comme une apologie, dans ce film, de relations sadomasochistes et de la violence sexuelle.
Source : http://newspad-pacific.info/
L’étude de Google qui place la Papouasie-Nouvelle-Guinée en tête de ce classement mondial concerne le volume de mots « porn » et « pornographie » enregistrés par pays, le tout rapporté au nombre d’habitants.
Dans ce top 10 des pays les plus « obsédés », on trouve principalement des pays africains, (en ordre décroissant, le Zimbabwe, le Kenya, le Botswana, la Zambie, l’Éthiopie, le Malawi, l’Ouganda et le Nigeria), mais aussi un autre pays océanien : Fidji (9ème place).
La Papouasie-Nouvelle-Guinée se distingue aussi comme étant, au plan mondial, l’un des pays comportant l’un des taux les plus élevés de violences conjugales et de viols.
Selon une étude récemment publiée dans le journal médical britannique The Lancet, pas moins de 59 pour cent des hommes de ce pays avouent avoir au moins une fois violé leur compagne. 41 autres pour cent font le même aveu concernant une femme qui n’était pas leur partenaire habituelle.
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, il y a quelques jours seulement, mi-février 2015, les services de la censure ont décidé d’interdire la projection du film « 50 nuances de gris », au motif que ce film faire l’apologie de pratiques sexuelles déviantes. Parallèlement, une organisation non gouvernementale qui fait campagne contre les violences sexuelles et conjugales appelle la population à faire don de la somme qu’ils auraient pu consacrer à une place de cinéma au soutien aux victimes de violences de ce type.
« Ici, ces violences sont une réalité, au quotidien, pour les femmes papoues. Que ce soit nos sœurs, nos mères », a confié au magazine Pacific Beat de Radio Australie la directrice de cette campagne, Kari Taviri. Elle s’insurge contre ce qu’elle considère comme une apologie, dans ce film, de relations sadomasochistes et de la violence sexuelle.
Source : http://newspad-pacific.info/