L'entrée du Launchpad blanc et bleu foncé à Motu Uta n'a pas échappé à la caméra avisée de l'administrateur de la page Rare Airport Tahiti Views. "Il est juste wooow à regarder" décrit-il.
Le méga yacht de Mark Zuckerberg est amarré au port de Papeete depuis le 12 novembre avec le personnel à bord mais sans son propriétaire. Les arrivées de jets privés se sont enchaînées ce vendredi sur le tarmac de l'aéroport de Faaa, parmi lesquels des supposés convives de Zuckerberg. Le grand patron est attendu bientôt. Conçu par la société Espen Oeino International et construit au Pays-Bas, son yacht de luxe peut accueillir jusqu’à 24 invités et 48 membres d'équipage selon le Figaro Nautisme.
Zuckerberg l'a acheté à 300 millions de dollars, soit environ 33 milliards de francs pacifiques - un peu moins que le budget en investissements du pays pour 2025 (44 milliards xpf). En sachant que son coût d’exploitation annuel est estimé à environ 30 millions de dollars. Un beau "cadeau d'anniversaire" que le cofondateur de Facebook s'est offert à l'aube de ses 40 ans en mars dernier, relate le Sun, en plus de son navire de soutien à 30 millions de dollars. Ce second yacht, plus petit, dispose notamment d’un héliport.
Zuckerberg au fenua
Mais le cofondateur de Facebook et PDG de Meta peut se le permettre. Au mois de décembre, Mark Zuckerberg est le quatrième homme le plus riche du monde, selon le classement du Forbes. Une remontée fulgurante puisqu'en 2022, l'action de Meta avait chuté de 64 %.
Le milliardaire devrait atterrir ce week-end à Tahiti avant de rejoindre son yacht en hélicoptère et se balader dans les îles. D'après le site Luxurylaunches, Mark Zuckerberg est passionné de surf : c'est la raison qui l'aurait attiré en Polynésie, connue pour ses vagues mythiques comme Teahupoo. Sur son compte Instagram, on voit effectivement le patron de Meta sur une vague célébrant le 04 juillet.
Plus de trois milliards injectés dans les caisses du pays
Quoi qu'il en soit, l'amarrage de son yacht de 118 mètres au port de Papeete bénéficie à l'Economie du pays. Le tarif journalier du port autonome pour un navire de cette taille (100 à 120 mètres de long) est fixé à 47 900 francs pacifiques, avec un abattement pour les yachts non immatriculés en Polynésie, en fonction de la durée totale du séjour. À cela s'ajoute la facture d'eau, les frais de maintenance, les prestataires locaux embauchés, les courses etc... Pour le Lauchpad, la facture par jour est estimée à 60 000 francs pacifiques, selon Tahiti Ocean qui s'occupe des activités et des transferts du yacht de Zuckerberg.
Sachant qu'une soixantaine de yachts font escale au fenua chaque année, c'est un secteur d'activité qui rapporte gros à la Polynésie. Les professionnels du secteur parlent de 3,5 milliards de francs de recettes annuelles dans les caisses du pays. "C'est une industrie fiable" et "sensible à l'environnement" assure un agent maritime de Tahiti Ocean. Mais les infrastructures du port autonome se font vieilles, le réseau d'eau fuit souvent et les yachts doivent malheureusement être alimentés par des générateurs. Les agents maritimes espèrent un jour avoir l'électricité à quai.