Jusqu’où aller sans aller trop loin? Le réseau social Facebook a clarifié, ce lundi, ses règles sur ce qu’il est convenable de poster, sur des sujets sensibles comme la violence, les discours haineux ou encore l’apologie du terrorisme.
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Cette clarification de la politique éditoriale intervient dans un contexte où Facebook et le reste des réseaux sociaux doivent jongler entre la préservation de la liberté d’expression et la lutte contre les discours radicaux, notamment ceux qui font l’apologie des groupes djihadistes comme l’organisation Etat islamique.
Selon les nouvelles directives mises en ligne, Facebook a notamment indiqué qu’il n’autorisait plus la présence de groupes qui font l’apologie «d’activités terroristes, d’organisations criminelles ou qui promeuvent la haine». Toujours sur le terrorisme, le groupe a ajouté qu’il ne tolèrerait pas «de soutenir ou faire l’apologie des responsables de ces organisations, ou même d’excuser leurs actes violents», en relayant leurs propos ou leurs vidéos. Les vidéos d’exécutions d’otages ont souvent été partagées sur la toile par les soutiens de l’EI.
Le mois dernier, le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, s’est rendu aux Etats-Unis notamment pour appeler les géants d’internet comme Apple, Google, Twitter ou Facebook à étudier toutes les possibilités pour empêcher les groupes djihadistes d’utiliser ces plateformes pour leur propagande.
Sur son blog officiel, Facebook a également dit qu’il retirerait «les images explicites quand elles sont partagées par sadisme ou pour glorifier la violence».
«Ces normes sont conçues pour créer un environnement où l’on se sent motivé et encouragé à traiter les autres avec empathie et respect», ont écrit la responsable de la politique éditoriale du groupe, Monika Bickert, ainsi que le conseiller général adjoint Chris Sonderby. «Tandis que notre politique et nos normes restaient inchangées, nous avons senti la demande des utilisateurs pour plus de clarté et d’exemples et c’est ce que nous faisons avec cette mise à jour aujourd’hui.»
«Vrai nom» sur Facebook
Nouveauté: la nudité est désormais également bannie de Facebook, sauf pour des images d’allaitement, d’art ou des photos médicales. Les utilisateurs devront également utiliser leur «vrai nom», une demande impopulaire qui s'est déjà attirée les foudres de ceux qui utilisent des noms de scène.
Le réseau social se réserve le droit d’effacer les contenus et de fermer les comptes lorsqu’il considère qu’il y a «une véritable menace physique ou un risque direct pour la sécurité publique».
«C’est un défi de constituer une série de normes qui répondent aux besoins d’une communauté internationale et variée», précisent-ils. «Ca l’est tout particulièrement concernant les discours haineux. Ils ont toujours été bannis de Facebook et, dans notre nouvelle politique, nous expliquons nos efforts pour garder notre communauté à l’abri de ce genre de langage.»
Facebook avait déjà indiqué plus tôt dans l’année mettre des avertissements sur les «contenus explicites». Il a toutefois nuancé en précisant que «quelque chose qui peut vous sembler désagréable ou vous déranger n’enfreint pas forcément nos normes».
L’autre grand réseau social, Twitter, est également confronté à cette problématique. Il a reçu de nombreuses menaces après avoir bloqué les comptes de soutiens de l’EI.
Facebook a, en parallèle, publié son rapport sur les demandes des gouvernements concernant les données des utilisateurs pour le second semestre 2014, qui montre une légère hausse de 34.946 à 35.051 requêtes. «Il y a eu une hausse en matière de demande de données provenant de pays comme l’Inde et une baisse pour les Etats-Unis et l’Allemagne», a indiqué Facebook.
Le nombre de contenus bloqués car ils enfreignent la loi du pays a par ailleurs bondi de 11%, passant de 8774 à 9707 cas
Selon les nouvelles directives mises en ligne, Facebook a notamment indiqué qu’il n’autorisait plus la présence de groupes qui font l’apologie «d’activités terroristes, d’organisations criminelles ou qui promeuvent la haine». Toujours sur le terrorisme, le groupe a ajouté qu’il ne tolèrerait pas «de soutenir ou faire l’apologie des responsables de ces organisations, ou même d’excuser leurs actes violents», en relayant leurs propos ou leurs vidéos. Les vidéos d’exécutions d’otages ont souvent été partagées sur la toile par les soutiens de l’EI.
Le mois dernier, le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, s’est rendu aux Etats-Unis notamment pour appeler les géants d’internet comme Apple, Google, Twitter ou Facebook à étudier toutes les possibilités pour empêcher les groupes djihadistes d’utiliser ces plateformes pour leur propagande.
Sur son blog officiel, Facebook a également dit qu’il retirerait «les images explicites quand elles sont partagées par sadisme ou pour glorifier la violence».
«Ces normes sont conçues pour créer un environnement où l’on se sent motivé et encouragé à traiter les autres avec empathie et respect», ont écrit la responsable de la politique éditoriale du groupe, Monika Bickert, ainsi que le conseiller général adjoint Chris Sonderby. «Tandis que notre politique et nos normes restaient inchangées, nous avons senti la demande des utilisateurs pour plus de clarté et d’exemples et c’est ce que nous faisons avec cette mise à jour aujourd’hui.»
«Vrai nom» sur Facebook
Nouveauté: la nudité est désormais également bannie de Facebook, sauf pour des images d’allaitement, d’art ou des photos médicales. Les utilisateurs devront également utiliser leur «vrai nom», une demande impopulaire qui s'est déjà attirée les foudres de ceux qui utilisent des noms de scène.
Le réseau social se réserve le droit d’effacer les contenus et de fermer les comptes lorsqu’il considère qu’il y a «une véritable menace physique ou un risque direct pour la sécurité publique».
«C’est un défi de constituer une série de normes qui répondent aux besoins d’une communauté internationale et variée», précisent-ils. «Ca l’est tout particulièrement concernant les discours haineux. Ils ont toujours été bannis de Facebook et, dans notre nouvelle politique, nous expliquons nos efforts pour garder notre communauté à l’abri de ce genre de langage.»
Facebook avait déjà indiqué plus tôt dans l’année mettre des avertissements sur les «contenus explicites». Il a toutefois nuancé en précisant que «quelque chose qui peut vous sembler désagréable ou vous déranger n’enfreint pas forcément nos normes».
L’autre grand réseau social, Twitter, est également confronté à cette problématique. Il a reçu de nombreuses menaces après avoir bloqué les comptes de soutiens de l’EI.
Facebook a, en parallèle, publié son rapport sur les demandes des gouvernements concernant les données des utilisateurs pour le second semestre 2014, qui montre une légère hausse de 34.946 à 35.051 requêtes. «Il y a eu une hausse en matière de demande de données provenant de pays comme l’Inde et une baisse pour les Etats-Unis et l’Allemagne», a indiqué Facebook.
Le nombre de contenus bloqués car ils enfreignent la loi du pays a par ailleurs bondi de 11%, passant de 8774 à 9707 cas