Plus de 36 heures de vol sans incident pour l’avion Solar Impulse 2. Oui, mais aujourd’hui, les conditions météo se dégradent au-dessus du Pacifique.
Alors l’appareil qui ne fonctionne qu’à l'énergie solaire fait une halte forcée à Nagoya.
Alors l’appareil qui ne fonctionne qu’à l'énergie solaire fait une halte forcée à Nagoya.
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L'avion solaire Solar Impulse 2, qui s'est lancé de Chine à l'assaut du Pacifique, a atterri dans la nuit de lundi à mardi à Nagoya au Japon, une escale imprévue due à la détérioration de la météo sur son itinéraire vers Hawaï.
Pendant qu'il volait vers l'aéroport japonais, le pilote André Borschberg s'est dit sur Twitter «déçu de ne pas pouvoir continuer, mais plein de reconnaissance envers les autorités japonaises pour leur soutien». Sa progression jusqu’à Hawaï est la plus périlleuse des étapes de son tour du monde.
Fabienne ACOSTA a rencontré les pilotes :
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Les équipes ont applaudi lorsque l'avion a touché le sol nippon. «Traverser un front actif avec du givrage, de la pluie, des turbulences, ce n'est pas du tout prévu pour notre avion. Il vole lentement, est sensible aux turbulences, a besoin de soleil pour pouvoir recharger ses batteries», a déclaré Bertrand Piccard, le second pilote en alternance. «Nous allons attendre une amélioration des conditions pour repartir», a-t-il souligné, insistant sur la prudence.
«Le tour du monde n'avance peut-être pas aussi vite qu'on aimerait, mais on ne fait pas une course de vitesse. Le but c'est d'y arriver», a souligné le pilote.
Pendant qu'il volait vers l'aéroport japonais, le pilote André Borschberg s'est dit sur Twitter «déçu de ne pas pouvoir continuer, mais plein de reconnaissance envers les autorités japonaises pour leur soutien». Sa progression jusqu’à Hawaï est la plus périlleuse des étapes de son tour du monde.
Fabienne ACOSTA a rencontré les pilotes :
Halte forcée au Japon pour l'avion Solar Impulse
Les équipes ont applaudi lorsque l'avion a touché le sol nippon. «Traverser un front actif avec du givrage, de la pluie, des turbulences, ce n'est pas du tout prévu pour notre avion. Il vole lentement, est sensible aux turbulences, a besoin de soleil pour pouvoir recharger ses batteries», a déclaré Bertrand Piccard, le second pilote en alternance. «Nous allons attendre une amélioration des conditions pour repartir», a-t-il souligné, insistant sur la prudence.
«Le tour du monde n'avance peut-être pas aussi vite qu'on aimerait, mais on ne fait pas une course de vitesse. Le but c'est d'y arriver», a souligné le pilote.