Des élus oranges pourraient changer de camp et venir renforcer le nouveau groupe d'Edouard Fritch, le Tapura Huiraatira. Un mouvement qui pourrait bousculer les majorités à l'Assemblée de Polynésie française.
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Henri Flohr, Patricia Amaru, Rudolph Jordan, Fernand Tahiata et Evans Haumani pourraient venir renforcer le groupe Tapura Huiraatira. Ces élus orange ne seraient d’ailleurs pas les seuls à changer de camp. L’enjeu d'un tel mouvement reste le contrôle de l’Assemblée. Le président Edouard Fritch va-t-il pouvoir disposer d’une majorité absolue ou relative ?
A ce jour, aucun basculement n'a été enregistré au secrétariat de l'Assemblée. Le rapport des forces reste donc pour l'heure inchangé : 23 pour le Tahoeraa, 23 pour le Tapura et ses alliés d' A ti'a Porinetia, et 11 pour l'UPLD. Comme il l'avait annoncé mercredi dernier lors de son remaniement ministérielle, Edouard Fritch fixe sa priorité sur le renforcement " des appuis de mon gouvernement à Taharoi". Un président donc à la recherche d'une majorité absolue à 29 voix, sinon relative. Selon les frondeurs, cette majorité serait en bonne voix.
Si le président obtient la majorité absolue, il conforterait l'action de son gouvernement. Cela élargirait également son influence politique avec les cinq nouvelles recrues annoncées qui sont des maires, des leviers clés en cas de scrutin comme cela a été le cas avec les sénatoriales. En cas d'une courte majorité à 29 voix, il faudra garder au chaud les nouveaux venus.
Le scénario pourrait, en revanche, être plus difficile pour le président s'il n'obtient qu'une majorité relative, et en cas de vote "contre" du Tahoeraa ou d'abstention, il devra pour faire passer ses textes négocier le vote ou l'abstention avec l'UPLD, devenu arbitre du jeu politique fratricide. Idem dans les commissions : même si le Tapura détient les plus importantes présidences, il n'a pas la majorité au sein même de ses commissions, il devra donc à chaque fois composer et négocier avec les souverainistes.
La réponse devrait arriver dans quelques jours, sans aucun doute à l’occasion du vote sur le premier collectif budgétaire du gouvernement Fritch qui aura lieu jeudi prochain.
A ce jour, aucun basculement n'a été enregistré au secrétariat de l'Assemblée. Le rapport des forces reste donc pour l'heure inchangé : 23 pour le Tahoeraa, 23 pour le Tapura et ses alliés d' A ti'a Porinetia, et 11 pour l'UPLD. Comme il l'avait annoncé mercredi dernier lors de son remaniement ministérielle, Edouard Fritch fixe sa priorité sur le renforcement " des appuis de mon gouvernement à Taharoi". Un président donc à la recherche d'une majorité absolue à 29 voix, sinon relative. Selon les frondeurs, cette majorité serait en bonne voix.
Différents scénarios pour Fritch
Si le président obtient la majorité absolue, il conforterait l'action de son gouvernement. Cela élargirait également son influence politique avec les cinq nouvelles recrues annoncées qui sont des maires, des leviers clés en cas de scrutin comme cela a été le cas avec les sénatoriales. En cas d'une courte majorité à 29 voix, il faudra garder au chaud les nouveaux venus.
Le scénario pourrait, en revanche, être plus difficile pour le président s'il n'obtient qu'une majorité relative, et en cas de vote "contre" du Tahoeraa ou d'abstention, il devra pour faire passer ses textes négocier le vote ou l'abstention avec l'UPLD, devenu arbitre du jeu politique fratricide. Idem dans les commissions : même si le Tapura détient les plus importantes présidences, il n'a pas la majorité au sein même de ses commissions, il devra donc à chaque fois composer et négocier avec les souverainistes.
La réponse devrait arriver dans quelques jours, sans aucun doute à l’occasion du vote sur le premier collectif budgétaire du gouvernement Fritch qui aura lieu jeudi prochain.