L'armée va être envoyée en Californie pour la première fois depuis neuf ans afin de prêter main forte à quelques 12.000 pompiers mobilisés contre une vingtaine de feux, les autorités s'inquiétant par ailleurs du danger posé par les drones pour lutter contre les incendies
Quelque 200 soldats provenant d'une brigade fédérale basée dans l'Etat de Washington (ouest) vont recevoir trois jours de formation avant de rejoindre à partir de dimanche les pompiers locaux.
Dix-huit feux font actuellement rage en Californie, dévorant quelque 809 km2, soit près de huit fois la superficie de Paris.
Une vague de chaleur s'ajoutant à plus de quatre années d'extrême sécheresse ont rendu l'Etat le plus peuplé des Etats-Unis particulièrement vulnérable aux incendies cette année.
"C'est la première fois depuis 2006 que le ministère de la Défense mobilise du personnel militaire fédéral" pour combattre les feux, a souligné Jeff Davis, porte-parole du Pentagone, dans un communiqué.
Le Pentagone a également déployé lundi près de Sacramento 4 avions ravitailleurs C130 équipés de systèmes modulaires aéroportés anti-incendies, qui ont déjà déversé plus d'un million de litres de substances ignifuges.
Outre l'armée fédérale, quelque 440 soldats et pilotes de réserve de Californie ont été mobilisés et, aux côtés de l'armée de réserve de l'Etat du Nevada, ils utilisent une dizaine d'hélicoptères.
Si les températures caniculaires devraient commencer à redescendre à des niveaux plus conformes aux normales saisonnières dans l'ensemble de l'Etat à partir de mercredi, dans le sud de la Californie, des vents élevés vont persister et des conditions climatiques très chaudes et sèches maintiennent une menace élevée d'incendies dans les collines et montagnes.
Dans un communiqué, Calfire, l'agence californienne de lutte contre les incendies, a par ailleurs déploré le danger posé par la multiplication des drones qui "interfèrent avec les opérations aériennes anti-incendies".
"Une collision avec un drone de loisir causerait sans aucun doute de gros dégâts sur un avion des forces anti-incendies et blesserait ou pire encore les pilotes et équipage de ces appareil", ajoute le communiqué.
"Il est dangereux de faire voler un drone non autorisé à proximité d'un incendie", insiste Calfire.
Source : AFP
Dix-huit feux font actuellement rage en Californie, dévorant quelque 809 km2, soit près de huit fois la superficie de Paris.
Une vague de chaleur s'ajoutant à plus de quatre années d'extrême sécheresse ont rendu l'Etat le plus peuplé des Etats-Unis particulièrement vulnérable aux incendies cette année.
"C'est la première fois depuis 2006 que le ministère de la Défense mobilise du personnel militaire fédéral" pour combattre les feux, a souligné Jeff Davis, porte-parole du Pentagone, dans un communiqué.
Le Pentagone a également déployé lundi près de Sacramento 4 avions ravitailleurs C130 équipés de systèmes modulaires aéroportés anti-incendies, qui ont déjà déversé plus d'un million de litres de substances ignifuges.
Outre l'armée fédérale, quelque 440 soldats et pilotes de réserve de Californie ont été mobilisés et, aux côtés de l'armée de réserve de l'Etat du Nevada, ils utilisent une dizaine d'hélicoptères.
Si les températures caniculaires devraient commencer à redescendre à des niveaux plus conformes aux normales saisonnières dans l'ensemble de l'Etat à partir de mercredi, dans le sud de la Californie, des vents élevés vont persister et des conditions climatiques très chaudes et sèches maintiennent une menace élevée d'incendies dans les collines et montagnes.
Dans un communiqué, Calfire, l'agence californienne de lutte contre les incendies, a par ailleurs déploré le danger posé par la multiplication des drones qui "interfèrent avec les opérations aériennes anti-incendies".
"Une collision avec un drone de loisir causerait sans aucun doute de gros dégâts sur un avion des forces anti-incendies et blesserait ou pire encore les pilotes et équipage de ces appareil", ajoute le communiqué.
"Il est dangereux de faire voler un drone non autorisé à proximité d'un incendie", insiste Calfire.
Source : AFP