Les agressions sexuelles, fléau sur les campus américains

Université de Berkeley
Près d'un quart (23,1%) des étudiantes d'universités américaines ont été victimes durant leur cursus d'un acte sexuel non désiré, sous la menace ou sous la force, selon une étude de l'Association des universités américaines (AAU).
Parmi ces étudiantes, 10,8% disent avoir subi une pénétration sexuelle, selon cette enquête publiée lundi et réalisée dans 27 établissements d'enseignement supérieur aux États-Unis.
              
Parmi les comportements visés figurent le viol et les attouchements sexuels, mais aussi les actes sexuels subis sous l'effet d'un endormissement, de drogues ou de l'alcool.
              
Ces faits ne font que rarement l'objet de dénonciations à la police ou aux autorités éducatives : seulement dans 5 à 28% des cas, suivant les infractions.
              
L'étude de l'AAU se fonde sur les réponses de plus de 150.000 étudiants encore non diplômés, inscrits pour certains dans des institutions prestigieuses comme Harvard, Brown ou Yale.
              
Ces résultats viennent confirmer l'ampleur d'un fléau que les universités peinent à éradiquer, malgré une campagne nationale lancée par la Maison Blanche.
              
L'an dernier, la Californie avait ainsi adopté une loi baptisée "Yes, means yes" (Oui, veut vraiment dire oui), poussant les établissements à focaliser davantage leurs enquêtes sur la question du consentement de la relation sexuelle que sur les preuves du viol.
              

Source Afp