Pour le Docteur Delfraissy, "toutes les machines de recherches qui s'étaient mises en route et qui se sont construites autour des leçons d'Ebola, sont à nouveau opérationnelles pour les aspects épidémiologiques, parce que pour prouver effectivement qu'il y a un lien entre le zika et la microcéphalie, ce n'est pas encore scientifiquement totalement prouvé bien que hautement probable.
Le problème du diagnostic
Deuxièmement, il faut agir pour la recherche de médicaments dirigés contre le virus zika parce que ça fait partie des arvbovirus (NDLR: Les arbovirus sont un type de virus ayant pour vecteur les moustiques ou les tiques), et on peut imaginer qu'on en trouve, et puis sous la forme de vaccins, il y a plusieurs équipes dans le monde dans l'INSERM en France qui se sont mises à travailler sur ce sujet. Le point principal curieusement pour nous reste le diagnostic, car on a peu de bons tests diagnostic disponibles, mais là aussi, plusieurs équipes dont Pasteur à Paris, effectuent des recherches".
"La Polynésie est aujourd'hui l'un des pays tropicaux les plus sûrs de la planète pour le Zika"
C'est ce que déclare, à Papeete, le docteur épidémiologiste Henri Pierre Mallet, une grande partie de la population ayant été immunisée lors de l'épidémie de 2013/2014. Ecoutez :
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