Alimentation, mais aussi consommation d’alcool, tabagisme, activité physique… L’Institut Louis Malardé a été mandaté pour mener jusqu'en avril une grande enquête qui va permettre de mieux appréhender les habitudes de vie des Polynésiens et leurs problèmes de santé.
Vous faites peut-être partie, sans le savoir, des 4 100 personnes tirées au sort en Polynésie pour l'enquête sur les maladies chroniques menée par la Direction de la santé sous l'égide de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Si c'est le cas, attendez-vous à voir une équipe de l'Institut Louis Malardé frapper à votre porte d'ici peu. Cinq enquêtrices sous l'égide d'un coordinateur arpentent les communes des cinq archipels jusqu'en avril.
Après Papara, le personnel de l'ILM se trouve pour deux semaines à Paea. Sur leur liste, 240 personnes, qu'elles vont questionner longuement sur leurs habitudes de vie, avec en ligne de mire l'étude des facteurs menant au développement des maladies chroniques, comme le diabète, l'asthme, l'insuffisance rénale chronique, les maladies cardiovasculaires...
Ces mêmes personnes seront ensuite mesurées et pesées, par un infirmier qui prendra également leur tension artérielle, et réalisera avec leur accord un test de glycémie, afin de mesurer leur taux de sucres dans le sang.
Un taux de participations de 54%
Avant Paea, c'est la ville de Papara qui avait reçu la visite de ces enquêteurs. 273 personnes étaient sur la liste de l'ILM, qui a réussi à obtenir un dossier de réponses complètes pour à peine plus de la moitié d'entre eux (54%).
Certaines des personnes pré-sélectionnées n'étaient pas chez elles, ou pas joignables, d'autres ont refusé. "Nous avons besoin du consentement des participants. On leur explique que l'enquête est strictement anonyme" souligne l'une de ces enquêtrices qui doit gérer ces réticences.
Cette étude, qui repose sur le protocole standardisé (STEPS) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), permettra de comparer les données de santé des différents pays, y compris de la région Pacifique.
La dernière enquête datant de 2010, la Direction de la santé souhaitait en réactualiser les données.Le but est de dresser une cartographie précise des différents facteurs de risque à l’ensemble de la Polynésie française, afin de mettre en place les mesures de prévention nécessaires, la population polynésienne étant particulièrement exposée au risque de maladies chroniques.
Si c'est le cas, attendez-vous à voir une équipe de l'Institut Louis Malardé frapper à votre porte d'ici peu. Cinq enquêtrices sous l'égide d'un coordinateur arpentent les communes des cinq archipels jusqu'en avril.
Après Papara, le personnel de l'ILM se trouve pour deux semaines à Paea. Sur leur liste, 240 personnes, qu'elles vont questionner longuement sur leurs habitudes de vie, avec en ligne de mire l'étude des facteurs menant au développement des maladies chroniques, comme le diabète, l'asthme, l'insuffisance rénale chronique, les maladies cardiovasculaires...
Ces mêmes personnes seront ensuite mesurées et pesées, par un infirmier qui prendra également leur tension artérielle, et réalisera avec leur accord un test de glycémie, afin de mesurer leur taux de sucres dans le sang.
Un taux de participations de 54%
Avant Paea, c'est la ville de Papara qui avait reçu la visite de ces enquêteurs. 273 personnes étaient sur la liste de l'ILM, qui a réussi à obtenir un dossier de réponses complètes pour à peine plus de la moitié d'entre eux (54%).
Certaines des personnes pré-sélectionnées n'étaient pas chez elles, ou pas joignables, d'autres ont refusé. "Nous avons besoin du consentement des participants. On leur explique que l'enquête est strictement anonyme" souligne l'une de ces enquêtrices qui doit gérer ces réticences.
Cette étude, qui repose sur le protocole standardisé (STEPS) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), permettra de comparer les données de santé des différents pays, y compris de la région Pacifique.
La dernière enquête datant de 2010, la Direction de la santé souhaitait en réactualiser les données.Le but est de dresser une cartographie précise des différents facteurs de risque à l’ensemble de la Polynésie française, afin de mettre en place les mesures de prévention nécessaires, la population polynésienne étant particulièrement exposée au risque de maladies chroniques.