Une immersion au cœur d'une meute de requins à Fakarava, grâce au biologiste et plongeur Laurent Ballesta. Cette plongée à laissé des traces selon Mathias Michel.
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Une fois n’est pas coutume, c’est sur les réseaux sociaux que la polémique enfle.
Mathias Michel reproche au biologiste et plongeur, Laurent Ballesta d’avoir creusé une tranchée dans le corail pour les besoins du tournage, mais aussi d’avoir, le temps des prises de vues, bouleversé un cadre préservé classé réserve de biosphère.
C'est Caroline Schoenfelder d’Andromede Oceanologie, l'une des maisons de production du documentaire qui a répondu à ce post incendiaire en indiquant que cette installation rentre dans le cadre d’un suivi à long terme des requins et de l’ensemble de la biodiversité de la passe, ou encore que dans 6 mois à 1 an, elle sera parfaitement intégrée et recouverte de coraux.
Retrouvez ci-après le post de Mathias Michel, suivi de la réponse de Caroline Schoenfelder.
Mr BALLESTA, quelle ignominie !
La passe de Tétamanu (passe TUMAKOHUA), au sud de Fakarava, est en ce moment, une scène de spectacle de désolation et d’incompréhension : câbles électriques sous marins, phares surpuissants, caméras et plongeurs intrusifs… dans un cadre si préservé.
Alors une question me vient : Mr BALLESTA, quelle est votre intention derrière le tournage de ce reportage désastreux. Vous souhaitez montrer la beauté d’un site, préservé par l’UNESCO, l’activité diurne et nocturne des requins et autres poissons. Mais, n’est-ce pas vous qui par, votre présence et votre activité, venez perturber et mettre en danger l’équilibre de cet écosystème si fragile que tant de personnes cherchent à préserver.
Vous vous croyez tout permis :
- Vous avez enterré des câbles électriques en creusant une tranchée dans du corail vivant (la vidéo ci-jointe montre bien l’immensité du corail détruit camouflant votre câble) ; et en fixant par des pieux métalliques des blocs de bétons sur le corail afin de pouvoir brancher électriquement des caméras. N’est-ce pas une aberration honteuse pour le défenseur de la nature que vous prétendez être. De plus, vous n’êtes pas sans savoir que les ondes du courant électrique sont très perturbatrices pour les requins et les autres espèces.
- Vous vous octroyez le droit de plonger toute la nuit en inondant la passe d’une lumière surpuissante. Vous êtes-vous interrogé sur l’impact néfaste et perturbateur sur le cycle et le comportement des requins et de toute la chaîne.
Mathias Michel reproche au biologiste et plongeur, Laurent Ballesta d’avoir creusé une tranchée dans le corail pour les besoins du tournage, mais aussi d’avoir, le temps des prises de vues, bouleversé un cadre préservé classé réserve de biosphère.
C'est Caroline Schoenfelder d’Andromede Oceanologie, l'une des maisons de production du documentaire qui a répondu à ce post incendiaire en indiquant que cette installation rentre dans le cadre d’un suivi à long terme des requins et de l’ensemble de la biodiversité de la passe, ou encore que dans 6 mois à 1 an, elle sera parfaitement intégrée et recouverte de coraux.
Retrouvez ci-après le post de Mathias Michel, suivi de la réponse de Caroline Schoenfelder.
Mr BALLESTA, quelle ignominie !
La passe de Tétamanu (passe TUMAKOHUA), au sud de Fakarava, est en ce moment, une scène de spectacle de désolation et d’incompréhension : câbles électriques sous marins, phares surpuissants, caméras et plongeurs intrusifs… dans un cadre si préservé.
Alors une question me vient : Mr BALLESTA, quelle est votre intention derrière le tournage de ce reportage désastreux. Vous souhaitez montrer la beauté d’un site, préservé par l’UNESCO, l’activité diurne et nocturne des requins et autres poissons. Mais, n’est-ce pas vous qui par, votre présence et votre activité, venez perturber et mettre en danger l’équilibre de cet écosystème si fragile que tant de personnes cherchent à préserver.
Vous vous croyez tout permis :
- Vous avez enterré des câbles électriques en creusant une tranchée dans du corail vivant (la vidéo ci-jointe montre bien l’immensité du corail détruit camouflant votre câble) ; et en fixant par des pieux métalliques des blocs de bétons sur le corail afin de pouvoir brancher électriquement des caméras. N’est-ce pas une aberration honteuse pour le défenseur de la nature que vous prétendez être. De plus, vous n’êtes pas sans savoir que les ondes du courant électrique sont très perturbatrices pour les requins et les autres espèces.
- Vous vous octroyez le droit de plonger toute la nuit en inondant la passe d’une lumière surpuissante. Vous êtes-vous interrogé sur l’impact néfaste et perturbateur sur le cycle et le comportement des requins et de toute la chaîne.