Les agents de l’assemblée de la Polynésie dénoncent un « harcèlement »

Dans une lettre ouverte, les agents de l’Assemblée de la Polynésie dénoncent une ambiance de travail dégradée suite à la réorganisation entreprise par Marcel Tuihani, le Président de l'Assemblée de la Polynésie. 
C’est une première dans l’histoire de la troisième institution du pays. Les agents de l’Assemblée de la Polynésie ont signé une lettre ouverte, dans laquelle ils interpellent les élus sur « les mesures de harcèlement institutionnel » dont ils font l’objet depuis plus d’un an.

Nos confrères de Radio 1 évoquait un « malaise ». Dans une lettre longue de trois pages, ils dénoncent des « recrutements de personnels qui relèvent du cercle du cabinet du président, notre chef d’administration ».

Marcel Tuihani s’était exprimé à nos confrères de Radio 1 à ce sujet en disant que « ce sont des enfants gâtés ». La soixantaine d’agents répond que ce n’est pas le cas, et par la même, demande la « démission de la directrice de cabinet du Président de l’Assemblée, Mireille Garnier », « l’intégration de mesures de protection contre le harcèlement ».

Ce courrier va également être adressé au Président du pays, aux parlementaires, au haut-commissariat, au procureur, à l’inspection du travail et aux syndicats.

Retrouvez l’intégralité de cette lettre, ici :

Lettre ouverte agents de l'Assemblée