Les syndicats de pilotes d'Air France ont levé leur préavis de grève pour jeudi, après avoir trouvé un compromis avec la direction.
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Les trois syndicats de pilotes, SNPL, Spaf et Alter, ont décidé de lever leur préavis à l'issue d'une journée de négociations avec la direction, a déclaré à l'AFP le président du Spaf, Grégoire Aplincourt.
Un "protocole de sortie de conflit a pu être trouvé dans la soirée", a confirmé Air France.
Avec cette menace de grève, les syndicats avaient voulu dénoncer les conditions dans lesquelles un commandant de bord avait été "débarqué" par la compagnie, le 2 janvier.
Selon eux, ce commandant avait refusé de décoller d'Orly "pour des raisons de sécurité", faute d'un chef de cabine "compétent", remplacé selon eux par un steward. La direction avait alors choisi de remplacer ce commandant de bord pour assurer le vol.
La direction avait de son côté affirmé que "les personnels +faisant fonction+ de chef de cabine ont tous reçu une formation, (...) qui leur permet d'accomplir leur mission comme n'importe quel chef de cabine nommé". Les conditions de vol étaient selon elle "totalement conformes et réglementaires".
Selon le président du Spaf, la direction a toutefois reconnu lundi que "le vol concerné n'a pas fait l'objet d'un traitement adapté".
Syndicats et direction "ont convenu de rechercher, dans la concertation, une nouvelle rédaction" du paragraphe du manuel d'exploitation de la compagnie concernant les conditions dans lesquelles la mission d'un commandant de bord peut être interrompue, explique Air France.
La compagnie s'engage en outre "à rappeler les prérogatives du commandant de bord à l'ensemble de l'encadrement de la compagnie", précise-t-elle.
Un "protocole de sortie de conflit a pu être trouvé dans la soirée", a confirmé Air France.
Avec cette menace de grève, les syndicats avaient voulu dénoncer les conditions dans lesquelles un commandant de bord avait été "débarqué" par la compagnie, le 2 janvier.
Selon eux, ce commandant avait refusé de décoller d'Orly "pour des raisons de sécurité", faute d'un chef de cabine "compétent", remplacé selon eux par un steward. La direction avait alors choisi de remplacer ce commandant de bord pour assurer le vol.
La direction avait de son côté affirmé que "les personnels +faisant fonction+ de chef de cabine ont tous reçu une formation, (...) qui leur permet d'accomplir leur mission comme n'importe quel chef de cabine nommé". Les conditions de vol étaient selon elle "totalement conformes et réglementaires".
Selon le président du Spaf, la direction a toutefois reconnu lundi que "le vol concerné n'a pas fait l'objet d'un traitement adapté".
Syndicats et direction "ont convenu de rechercher, dans la concertation, une nouvelle rédaction" du paragraphe du manuel d'exploitation de la compagnie concernant les conditions dans lesquelles la mission d'un commandant de bord peut être interrompue, explique Air France.
La compagnie s'engage en outre "à rappeler les prérogatives du commandant de bord à l'ensemble de l'encadrement de la compagnie", précise-t-elle.