Pour les ressortissants du Régime de Solidarité de la Polynésie française, le versement de l'aide est automatique. Pour ceux qui gagnent le SMIG ou à peine plus, c'est le calcul de la moyenne économique journalière qui entre en jeu. Beaucoup d'entre eux sont donc exclus de l'aide.
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Faut-il revoir les conditions d’attribution de l’allocation de rentrée scolaire (ARS) ? C’est ce que réclament de nombreuses familles à quelques jours de la rentrée. Sur le compte Facebook de la direction des solidarités, des dizaines de parents font part de leur mécontentement face aux critères utilisés pour déterminer qui bénéficiera de l’ARS.
L’Allocation de rentrée scolaire est une aide attribuée aux enfants scolarisés selon les revenus de leurs parents. Elle comprend la prise en charge de l’assurance scolaire de l’enfant et une somme d’argent allant de 5 000 à 16 000 cfp en fonction de l’âge de l’enfant scolarisé.
Pour les familles relevant du RPSF (régime de solidarité de la Polynésie française), l’aide est automatique. Mais pour les familles gagnant le SMIG (soit 152 914 cfp par mois), c’est plus compliqué.
Les familles non bénéficiaires de ces aides peuvent toutefois s’adresser au siège ou dans les antennes de la CPS pour un réexamen leur situation par le FASS, le fonds d’action sociale.
20 000 familles bénéficient de l’ARS chaque année, un chiffre stable, pour un total de 35 000 enfants. Cette allocation représente une dépense de 556 millions de francs pour la Caisse de Prévoyance Sociale. Cette aide est versée directement sur le compte des parents pour l’achat de vêtements, et de fournitures scolaires. Pour le 1er degré, elle prend également en charge les frais de souscription d’assurance et de cantine.
L’Allocation de rentrée scolaire est une aide attribuée aux enfants scolarisés selon les revenus de leurs parents. Elle comprend la prise en charge de l’assurance scolaire de l’enfant et une somme d’argent allant de 5 000 à 16 000 cfp en fonction de l’âge de l’enfant scolarisé.
Pour les familles relevant du RPSF (régime de solidarité de la Polynésie française), l’aide est automatique. Mais pour les familles gagnant le SMIG (soit 152 914 cfp par mois), c’est plus compliqué.
L'ARS pas revalorisée depuis de nombreuses années
Les ménages relevant du régime des salariés de la Polynésie française dont la moyenne économique journalière est comprise entre 1 301 Fcfp et 1 400 Fcfp bénéficient de l’aide à la cantine à 100% dans la limite du tarif plafonné à 500 cfp, et de 50% pour chacune des autres aides, dans la limite des tarifs plafonnés. Insuffisant, estiment beaucoup de familles. D’autant que l’ARS n’a pas été revalorisée depuis de nombreuses années. Rien que pour les fournitures scolaires, le budget moyen par famille est estimé à 10 000 cfp. Et c’est sans compter sur les dépenses vestimentaires.Les familles non bénéficiaires de ces aides peuvent toutefois s’adresser au siège ou dans les antennes de la CPS pour un réexamen leur situation par le FASS, le fonds d’action sociale.
20 000 familles bénéficient de l’ARS chaque année, un chiffre stable, pour un total de 35 000 enfants. Cette allocation représente une dépense de 556 millions de francs pour la Caisse de Prévoyance Sociale. Cette aide est versée directement sur le compte des parents pour l’achat de vêtements, et de fournitures scolaires. Pour le 1er degré, elle prend également en charge les frais de souscription d’assurance et de cantine.
Allocation de rentrée scolaire, des parents se sentent laissés de côté