Catastrophe naturelle : RSMA et marine nationale s'entraînent à Hiva Oa

Evacuation des blessés vers le bâtiment de guerre Bougainville.
En cas de catastrophe naturelle, il est important de pouvoir intervenir dans les zones affectées et évacuer les civils touchés par le phénomène. C'est dans cette optique qu'a eu lieu un exercice grandeur nature entre l'équipage du Bougainville et le RSMA de Hiva Oa.

Comment s'organiser en cas de catastrophe naturelle ? Pour se préparer au pire, les forces armées anticipent ce genre de scénario.

C'est ainsi que le capitaine de corvette Paul Cornet et l’équipage du Bougainville ont mené, conjointement avec le RSMA de Hiva Oa, un exercice grandeur nature en vue d'anticiper les différentes tâches au cas où.

Le rôle essentiel du RSMA.

Pour cela, une étape à terre indispensable où le RSMA s’est occupé de toute la logistique d'intervention : marche vers Hanaiapa, lieu d’impact coupé de toute communication, accessible uniquement à pied ou par voie maritime ; acheminement des blessés et des civils vers la zone de regroupement sécurisée sur la plage de Hanaiapa. "Nous sommes venus à pied depuis Atuona, 5 heures de marche...on essaie de s'entraîner 1 fois par an pour se préparer à toute éventualité", déclare le capitaine Giscard d’Estaing commandant le RSMA des îles Marquises.

Des civiles traumatisés et blessés après la catastrophe naturelle.

         

Et à Hanaiapa, le relais est ensuite pris par les militaires du Bougainville avec à leur tête le capitaine de corvette Paul Cornet : prise en charge des blessés avec une première sélection afin d'évacuer les cas les plus urgents sur le bateau. Différents cas à traiter : des brûlés, des jambes cassées, des malades avec problèmes respiratoires, des personnes prises de folie, des personnes inconscientes, des femmes enceintes... ; puis évacuation des blessés sur le navire pour les soins qui demandent une intervention rapide.

La prise en charge des blessés.

Après les blessés, au tour des civils : embarquement après un premier enregistrement à terre puis second enregistrement une fois à bord du bateau et fouille au corps (protocole oblige pour accéder au navire). "L'idée est d'aller au plus vite à Nuku Hiva où il y a un hôpital", précise le capitaine de corvette Paul Cornet, celui de Taiohae, pour la prise en charge des grands blessés. 

Un bâtiment militaire au service des populations civiles.