La Communauté du Pacifique (CPS) a accueilli aux Fidji, du 20 au 21 septembre, la première réunion des associations de lutte contre le diabète dans le Pacifique.
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Cette réunion avait pour objet d’améliorer la collaboration entre les associations de la région et de les doter de moyens renforcés face à l’épidémie de diabète qui sévit en Océanie.
Des représentants de 12 États et Territoires insulaires océaniens ont assisté à cette réunion et débattu des solutions à mettre en œuvre pour combattre efficacement la maladie dans l’ensemble de la région.
La réunion, organisée par la CPS en collaboration avec des organismes partenaires, a rassemblé des représentants des associations nationales de lutte contre le diabète, des représentants des pouvoirs publics, des partenaires du développement et d’autres parties prenantes.
Au cours de la réunion, les participants ont passé en revue les solutions susceptibles de favoriser la croissance et le développement des associations océaniennes de lutte contre le diabète. La réunion a également été l’occasion de promouvoir l’échange de connaissances et de pratiques probantes fondées sur des données factuelles et de nature à améliorer la prévention et la prise en charge du diabète.
Les participants ont élaboré des « plans d’action » pour leurs associations respectives. Y sont notamment recensés les nouveaux domaines d’intervention potentiels, les possibilités d’action concertée et les domaines dans lesquels un soutien accru s’impose pour renforcer le rôle des associations.
À une étape ultérieure, la CPS et les partenaires du développement aideront les associations nationales de lutte contre le diabète à mettre en œuvre ces plans d’action de manière à doter le Pacifique d’associations mieux armées et plus efficaces, capables de faire entendre les besoins et les droits des personnes diabétiques.
Le diabète est un défi majeur pour la santé et le développement dans le Pacifique. Les taux de diabète enregistrés en Océanie sont parmi les plus élevés au monde.
Les résultats d’enquêtes sur la santé indiquent que les taux de diabète chez les 25-64 ans sont de 47 % aux Samoa américaines, de 35 % à Chuuk (États fédérés de Micronésie) et de 24 % aux Îles Cook. Ces chiffres sont beaucoup plus élevés que ceux de l’Australie voisine, où environ 5 % de la population est diabétique, et très supérieurs a la prévalence mondiale du diabète, estimée à 10 %.
Paula Vivili, Directeur de la Division santé publique de la CPS, a souligné le rôle clé des associations : « Les associations jouent un rôle important dans la lutte contre le diabète ; elles plaident auprès des responsables politiques pour qu’ils investissent davantage dans la prévention et la lutte contre la maladie, et diffusent des informations auprès des malades, et des communautés en général, afin de les encourager à adopter des modes de vie plus sains.
La réunion a permis aux pays de partager leurs expériences en matière de prévention et de prise en charge du diabète et a également contribué à renforcer la collaboration entre les associations, les pouvoirs publics et les autres parties prenantes de la région », a-t-il expliqué.
La Division santé publique de la CPS, principale organisation scientifique et technique de la région, fournit un appui technique aux pays insulaires océaniens dans le but de renforcer la volonté politique face aux maladies non transmissibles (MNT) et de favoriser une approche multisectorielle de ces maladies, notamment le diabète ; elle a aussi pour mission d’appuyer l’élaboration de politiques et de législations sur les MNT, de renforcer les capacités de mise en œuvre des actions de lutte contre les MNT et de suivre les avancées réalisées dans ce domaine.
La CPS est déterminée à travailler en collaboration avec ses membres et ses partenaires, afin que soit adoptée, à l’échelle des pouvoirs publics et de la société dans son ensemble, une stratégie globale qui permettra d’enrayer la progression du diabète et des MNT dans le Pacifique et de renverser la tendance.
Des représentants de 12 États et Territoires insulaires océaniens ont assisté à cette réunion et débattu des solutions à mettre en œuvre pour combattre efficacement la maladie dans l’ensemble de la région.
La réunion, organisée par la CPS en collaboration avec des organismes partenaires, a rassemblé des représentants des associations nationales de lutte contre le diabète, des représentants des pouvoirs publics, des partenaires du développement et d’autres parties prenantes.
Au cours de la réunion, les participants ont passé en revue les solutions susceptibles de favoriser la croissance et le développement des associations océaniennes de lutte contre le diabète. La réunion a également été l’occasion de promouvoir l’échange de connaissances et de pratiques probantes fondées sur des données factuelles et de nature à améliorer la prévention et la prise en charge du diabète.
Les participants ont élaboré des « plans d’action » pour leurs associations respectives. Y sont notamment recensés les nouveaux domaines d’intervention potentiels, les possibilités d’action concertée et les domaines dans lesquels un soutien accru s’impose pour renforcer le rôle des associations.
Les taux de diabète en Océanie parmi les plus élevés au monde
À une étape ultérieure, la CPS et les partenaires du développement aideront les associations nationales de lutte contre le diabète à mettre en œuvre ces plans d’action de manière à doter le Pacifique d’associations mieux armées et plus efficaces, capables de faire entendre les besoins et les droits des personnes diabétiques.
Le diabète est un défi majeur pour la santé et le développement dans le Pacifique. Les taux de diabète enregistrés en Océanie sont parmi les plus élevés au monde.
Les résultats d’enquêtes sur la santé indiquent que les taux de diabète chez les 25-64 ans sont de 47 % aux Samoa américaines, de 35 % à Chuuk (États fédérés de Micronésie) et de 24 % aux Îles Cook. Ces chiffres sont beaucoup plus élevés que ceux de l’Australie voisine, où environ 5 % de la population est diabétique, et très supérieurs a la prévalence mondiale du diabète, estimée à 10 %.
Paula Vivili, Directeur de la Division santé publique de la CPS, a souligné le rôle clé des associations : « Les associations jouent un rôle important dans la lutte contre le diabète ; elles plaident auprès des responsables politiques pour qu’ils investissent davantage dans la prévention et la lutte contre la maladie, et diffusent des informations auprès des malades, et des communautés en général, afin de les encourager à adopter des modes de vie plus sains.
La réunion a permis aux pays de partager leurs expériences en matière de prévention et de prise en charge du diabète et a également contribué à renforcer la collaboration entre les associations, les pouvoirs publics et les autres parties prenantes de la région », a-t-il expliqué.
La Division santé publique de la CPS, principale organisation scientifique et technique de la région, fournit un appui technique aux pays insulaires océaniens dans le but de renforcer la volonté politique face aux maladies non transmissibles (MNT) et de favoriser une approche multisectorielle de ces maladies, notamment le diabète ; elle a aussi pour mission d’appuyer l’élaboration de politiques et de législations sur les MNT, de renforcer les capacités de mise en œuvre des actions de lutte contre les MNT et de suivre les avancées réalisées dans ce domaine.
La CPS est déterminée à travailler en collaboration avec ses membres et ses partenaires, afin que soit adoptée, à l’échelle des pouvoirs publics et de la société dans son ensemble, une stratégie globale qui permettra d’enrayer la progression du diabète et des MNT dans le Pacifique et de renverser la tendance.