Les images de poissons morts dans les lagons des Îles Sous-le-Vent et des Tuamotu ont fait le tour des réseaux sociaux. Ce phénomène naturel n’est pas nouveau et a déjà été observé en Polynésie. Il s’appelle l’anoxie : un manque d’oxygène dans le milieu marin.
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Depuis une semaine, ces images tournent sur le web et inquiètent les internautes. Il faut dire qu’elles sont impressionnantes : on y voit des poissons morts échoués sur les plages, des lagons vidés d’eau et des coquillages asphyxiés… Ce phénomène a été observé à Bora Bora, Raiatea et Maupiti la semaine dernière. Tahaa aussi a été touché il y a un peu plus d’un mois. C’est en tout cas ce qu'explique Bingo, un pêcheur de l’île.
Ce phénomène naturel a déjà été observé en Polynésie à plusieurs reprises. Comme le dit Bingo, il aurait été vu en 1996 à Tahaa mais aussi en 2001 à Bora Bora, et l’année dernière, à Rurutu. Il apparaît généralement lors des saisons chaudes, comme l’explique René Galzin, directeur d’étude EMERITE au Criobe.
Depuis le début des alertes, la direction des ressources marines mènent des prélèvements et analyses. Objectif : déterminer quand cela est arrivé et dans quelle condition. Mais, selon Cédric Ponsonnet, directeur de la DRM, ce phénomène n’est pas inquiétant. Le retour à la normal devrait revenir avec le changement de houle ou de vent.
Pas de panique donc, mais il faut rester en alerte. Le réchauffement de l’eau peut fragiliser notre éco-système. Il est important voire primordiale de continuer à préserver notre milieu naturel.
Interview
Ce phénomène naturel a déjà été observé en Polynésie à plusieurs reprises. Comme le dit Bingo, il aurait été vu en 1996 à Tahaa mais aussi en 2001 à Bora Bora, et l’année dernière, à Rurutu. Il apparaît généralement lors des saisons chaudes, comme l’explique René Galzin, directeur d’étude EMERITE au Criobe.
Interview
Depuis le début des alertes, la direction des ressources marines mènent des prélèvements et analyses. Objectif : déterminer quand cela est arrivé et dans quelle condition. Mais, selon Cédric Ponsonnet, directeur de la DRM, ce phénomène n’est pas inquiétant. Le retour à la normal devrait revenir avec le changement de houle ou de vent.
Interview
Pas de panique donc, mais il faut rester en alerte. Le réchauffement de l’eau peut fragiliser notre éco-système. Il est important voire primordiale de continuer à préserver notre milieu naturel.