Ce sont les propos de la maman de la policière antillaise tuée. Le procès des attentats de janvier 2015 a commencé le 2 septembre. Ce jeudi 16 septembre, la cour va aborder l'attaque de Montrouge, où Clarissa Jean-Philippe a perdu la vie.
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Il était très attendu. Le 2 septembre dernier, le procès des attentats de janvier 2015 a commencé. La cour d'assise spéciale de Paris s'est d'abord penchée sur la personnalité des prévenus, soupçonnés d’avoir aidé les auteurs des attentats. Puis, elle a entendu les survivants et les proches des victimes de la tuerie avant de donner la parole aux accusés.
Ce jeudi, la cour va aborder l’attaque de Montrouge, où Clarissa Jean-Philippe a été tuée par Amédy Coulibaly. La mère de la jeune policière, Marie-Louisia Jean-Philippe, sera présente à l’audience. Elle est arrivée la veille de Martinique et restera à Paris, entourée de ses sœurs et nièce jusqu’à la fin du procès. "J'y vais pour leur demander : Pourquoi ils ont fait tant de choses ? Pourquoi des innocents ont perdu la vie dans des attentats alors qu'ils n'avaient rien demandé ? (...) On veut savoir la vérité", confie Marie Louisia qui souhaite avant tout s’adresser aux 11 accusés jugés par la cour d’assise spéciale.
Clarissa Jean-Philippe était une jeune femme proche de sa famille. "La famille était très unie, Clarissa vivait au milieu de sa maman, ses tantes. C'est tout naturellement que les tantes sont là pour soutenir dans cette épreuve", explique l’avocat de la famille, maître Charles Nicolas.
Pour rappel, en janvier 2015, les frères Chérif et Saïd Kouachi et Amédy Coulibaly prenaient pour cibles la liberté de la presse, l’État et la communauté juive et abattaient au total 17 personnes. Parmi elles : des piliers du journal satirique Charlie Hebdo, trois policiers, l’employé et les clients d’un magasin casher.
Ce jeudi, la cour va aborder l’attaque de Montrouge, où Clarissa Jean-Philippe a été tuée par Amédy Coulibaly. La mère de la jeune policière, Marie-Louisia Jean-Philippe, sera présente à l’audience. Elle est arrivée la veille de Martinique et restera à Paris, entourée de ses sœurs et nièce jusqu’à la fin du procès. "J'y vais pour leur demander : Pourquoi ils ont fait tant de choses ? Pourquoi des innocents ont perdu la vie dans des attentats alors qu'ils n'avaient rien demandé ? (...) On veut savoir la vérité", confie Marie Louisia qui souhaite avant tout s’adresser aux 11 accusés jugés par la cour d’assise spéciale.
Interview
Clarissa Jean-Philippe était une jeune femme proche de sa famille. "La famille était très unie, Clarissa vivait au milieu de sa maman, ses tantes. C'est tout naturellement que les tantes sont là pour soutenir dans cette épreuve", explique l’avocat de la famille, maître Charles Nicolas.
Interview
Pour rappel, en janvier 2015, les frères Chérif et Saïd Kouachi et Amédy Coulibaly prenaient pour cibles la liberté de la presse, l’État et la communauté juive et abattaient au total 17 personnes. Parmi elles : des piliers du journal satirique Charlie Hebdo, trois policiers, l’employé et les clients d’un magasin casher.