Aux Australes se trouvent les derniers experts de pirogues traditionnelles. Elles ont une forme et une conception particulière. Une transmission orale qui perdure jusqu'à nous.
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La forme et la fabrication du va'a traditionnel de Raivavae n’ont pratiquement pas changé. Elle est cousue à la main avec de la fibre de coco tressée, aucun clou en acier n’est utilisé pour assembler les différentes parties de la coque. "C'est mon papa qui m'a appris à construite ces va'a. Il y a cinq pièces de bois qui composent la coque, cela symbolise Rimatara, Rurutu, Tubuai et Raivavae. On utilise de la fibre de coco tressée pour rassembler le tout", confie Teati Tamaititahio, habitant de Anatonu.
Avec l’évolution des techniques et des matériaux, les constructeurs de Raivavae se sont adaptés. La forme originale reste la même, par contre les rames ont fait place à aux moteurs thermiques. "Aujourd'hui, on évolue avec le temps. Avec les nouvelles technologies, c'est légèrement différent. Mais la conception d'origine des anciens est toujours valable. C'est ce qui est formidable", souligne Tearii Tumarae, constructeur de va’a.
"Avec les moyens modernes, on n'a plus besoin de ramer. En plus, on n'attache plus la coque comme avant, il suffit d'utiliser les colles pour renforcer le va'a", explique Tenoo Flores, constructeur, lui aussi, de va'a. Malheureusement, à l’heure actuelle, force est de constater le manque d’intérêt de la nouvelle génération à construire ce va’a mythique. Un sujet de préoccupation pour les plus anciens comme Tenoo Flores qui déplore ce manque d'intérêt. "Les jeunes ne sont pas intéressés par la construction de va'a (...) C'est dommage pour l'avenir"
Emblème des îles Australes, ce moyen de transport garde toujours autant ses lettres de noblesse dans cet archipel. A chacun désormais d’apprécier à sa juste valeur cet héritage transmis de génération en génération.
Avec l’évolution des techniques et des matériaux, les constructeurs de Raivavae se sont adaptés. La forme originale reste la même, par contre les rames ont fait place à aux moteurs thermiques. "Aujourd'hui, on évolue avec le temps. Avec les nouvelles technologies, c'est légèrement différent. Mais la conception d'origine des anciens est toujours valable. C'est ce qui est formidable", souligne Tearii Tumarae, constructeur de va’a.
Héritage
"Avec les moyens modernes, on n'a plus besoin de ramer. En plus, on n'attache plus la coque comme avant, il suffit d'utiliser les colles pour renforcer le va'a", explique Tenoo Flores, constructeur, lui aussi, de va'a. Malheureusement, à l’heure actuelle, force est de constater le manque d’intérêt de la nouvelle génération à construire ce va’a mythique. Un sujet de préoccupation pour les plus anciens comme Tenoo Flores qui déplore ce manque d'intérêt. "Les jeunes ne sont pas intéressés par la construction de va'a (...) C'est dommage pour l'avenir"
Emblème des îles Australes, ce moyen de transport garde toujours autant ses lettres de noblesse dans cet archipel. A chacun désormais d’apprécier à sa juste valeur cet héritage transmis de génération en génération.
Raivavae : des pirogues cousues à la main