A Raivavae, aux Australes, les pensions de famille avaient misé sur leur santé plutôt qu'au portefeuille. En juillet dernier, ils avaient dit non aux touristes étrangers par peur de la Covid-19 mais se résignent finalement à les accueillir. La reprise touristique reste cependant timide.
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Raivavae ne fait pas exception à la règle, le nombre de touristes étrangers a chuté sensiblement depuis la Covid-19. Les pensions de famille de l’île sont directement impactées, la clientèle est essentiellement locale désormais. "Les touristes internationaux ne viennent presque pas, beaucoup ont annulé leur réservation", confirme Odile Tamaititahio de la pension famille Ataha, qui espère avoir un peu plus de monde lors des vacances scolaires avec les touristes locaux.
Malgré cette difficulté majeure, les gérants de pensions et les prestataires de service restent sereins. On s’adapte à la nouvelle donne économique avec un large panel d’activités offertes en respectant bien sûr les gestes barrières. "On peut faire des sorties au motu, on peut aller pêcher, faire des randonnées... On peut tout faire mais simplement, il faut être obéissant à la loi", souligne Eleonore White de la pension famille Raivavae Tama Resort.
Pour Manaia, prestataire touristique, le manque à gagner se fait ressentir c’est sûr, mais on reste optimiste pour l’avenir. "Aujourd'hui, on a des locaux qui arrivent mais pas autant qu'avant. Il faut faire avec mais il faut surtout protéger l'île et la population", confie l'homme. Pour tous les archipels de la Polynésie, l’île de Raivavae et partout ailleurs, la situation touristique est difficile. En plus, la réduction des vols domestiques l’éloignement n’arrange en rien les affaires avec des vols domestiques n’arrange en rien la situation. Pour Raivavae, c’est désormais 2 vols par semaines au lieu de 3 à l’origine.
Malgré cette difficulté majeure, les gérants de pensions et les prestataires de service restent sereins. On s’adapte à la nouvelle donne économique avec un large panel d’activités offertes en respectant bien sûr les gestes barrières. "On peut faire des sorties au motu, on peut aller pêcher, faire des randonnées... On peut tout faire mais simplement, il faut être obéissant à la loi", souligne Eleonore White de la pension famille Raivavae Tama Resort.
Pour Manaia, prestataire touristique, le manque à gagner se fait ressentir c’est sûr, mais on reste optimiste pour l’avenir. "Aujourd'hui, on a des locaux qui arrivent mais pas autant qu'avant. Il faut faire avec mais il faut surtout protéger l'île et la population", confie l'homme. Pour tous les archipels de la Polynésie, l’île de Raivavae et partout ailleurs, la situation touristique est difficile. En plus, la réduction des vols domestiques l’éloignement n’arrange en rien les affaires avec des vols domestiques n’arrange en rien la situation. Pour Raivavae, c’est désormais 2 vols par semaines au lieu de 3 à l’origine.
Raivavae : timide reprise du tourisme