C'était une demande des habitants de Rapa, officialiser la gestion du foncier sur cette île des Australes. Depuis de nombreuses années, c'est le Conseil des sages, le Toohitu, et le conseil municipal qui gèrent la terre.
Depuis mercredi 09 janvier, Edouard Fritch accompagné d'une partie de son gouvernement est en tournée aux Australes. Après Raivavae, la délégation menée par le président du pays est à Rapa. L'île la plus méridionale de l'archipel polynésien a une requête particulière, officialiser sa gestion du foncier.
Le Toohitu c'est-à-dire le Conseil des sages, et le conseil municipal gèrent la terre car les dispositions du Code civil liées au foncier ne s'appliquent pas sur l'île. "Un fait unique au sein de la République" qu'il faut protéger selon Edouard Fritch qui s'est exprimé, ce vendredi 11 janvier, en direct, dans le journal de 6h de Polynésie Première radio.
Quand une personne veut s'installer à Rapa, une terre lui est attribuée, si elle a des ascendants originaires de l'île. C'est cette tradition qui perdure depuis de nombreuses années que les habitants veulent préserver, en l'inscrivant dans le marbre. Interrogé sur la forme que pourrait prendre cette reconnaissance officielle, Edouard Fritch a indiqué que la décision ne dépendait pas uniquement du gouvernement, il faut aussi l'accord de Paris. Un sujet que le président du pays compte évoquer lors de son prochain voyage dans la capitale française.
Le Toohitu c'est-à-dire le Conseil des sages, et le conseil municipal gèrent la terre car les dispositions du Code civil liées au foncier ne s'appliquent pas sur l'île. "Un fait unique au sein de la République" qu'il faut protéger selon Edouard Fritch qui s'est exprimé, ce vendredi 11 janvier, en direct, dans le journal de 6h de Polynésie Première radio.
La gestion du foncier à Rapa, "un fait unique au sein de la République" selon Edouard Fritch
Quand une personne veut s'installer à Rapa, une terre lui est attribuée, si elle a des ascendants originaires de l'île. C'est cette tradition qui perdure depuis de nombreuses années que les habitants veulent préserver, en l'inscrivant dans le marbre. Interrogé sur la forme que pourrait prendre cette reconnaissance officielle, Edouard Fritch a indiqué que la décision ne dépendait pas uniquement du gouvernement, il faut aussi l'accord de Paris. Un sujet que le président du pays compte évoquer lors de son prochain voyage dans la capitale française.
Fritch favorable à la reconnaissance officielle du Toohitu de Rapa