Jeudi 29 mars s'est déroulée la 15e édition du Farereira'a dans les jardins de l'Assemblée de Polynésie française. Un rassemblement qui a concerné une dizaine de collèges dont celui de Rurutu.
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Au programme de ce Farereira'a : du orero, des chants et des danses. Un bel échantillon de la culture polynésienne. Pour cette 15e édition, onze établissements, collèges et lycées confondus, se sont affrontés lors d'un concours culturel. Cette année, le collège de Rurutu a fait le déplacement, les Australes veulent toujours montrer leur différence.
"J'ai un peu peur de faire un orero devant des personnes", confie Matotea Teurarii, jeune oratrice de 11 ans qui a déclamé sa fierté d'appartenir à ce peuple des Australes. Un peuple courageux et travailleur, explique -t-elle dans son orero. "Ca raconte l'organisation du travail en communauté à Rurutu", souligne Silifu Parau, professeur de langue à la retraite.
En plus du orero, les jeunes des Australes ont aussi montré leur capacité en danse. Une épreuve où ils excellent d'habitude mais pour cette année, ils ont dû improviser. " Je ne connaissais pas les morceaux et je n'ai pas eu le temps de chercher mes gestes", confie Samarita Mii, meilleure danseuse de Rurutu.
Avec six représentants, Rurutu est la plus petite délégation. Comme dans les autres îles, la culture y a une place particulière. "Les premiers formateurs, c'est la famille", précise Marc Tahuaitu, professeur de tahitien du collège de Rurutu. "Les jeunes ont besoin de mettre du sens à leurs apprentissages, la meilleure façon est de partir de leur vivant et de ce qu'ils ont dans leur quotidien", souligne Hugues Nivet, chef de département à la DGEE.
"J'ai un peu peur de faire un orero devant des personnes", confie Matotea Teurarii, jeune oratrice de 11 ans qui a déclamé sa fierté d'appartenir à ce peuple des Australes. Un peuple courageux et travailleur, explique -t-elle dans son orero. "Ca raconte l'organisation du travail en communauté à Rurutu", souligne Silifu Parau, professeur de langue à la retraite.
En plus du orero, les jeunes des Australes ont aussi montré leur capacité en danse. Une épreuve où ils excellent d'habitude mais pour cette année, ils ont dû improviser. " Je ne connaissais pas les morceaux et je n'ai pas eu le temps de chercher mes gestes", confie Samarita Mii, meilleure danseuse de Rurutu.
Avec six représentants, Rurutu est la plus petite délégation. Comme dans les autres îles, la culture y a une place particulière. "Les premiers formateurs, c'est la famille", précise Marc Tahuaitu, professeur de tahitien du collège de Rurutu. "Les jeunes ont besoin de mettre du sens à leurs apprentissages, la meilleure façon est de partir de leur vivant et de ce qu'ils ont dans leur quotidien", souligne Hugues Nivet, chef de département à la DGEE.