16 tonnes d’ordures.... C'est le cadeau de Noël laissé à la nature par plus de 10 000 jeunes Australiens, qui ont célébré les fêtes sur la plage de Coogee, située à l’est de Sydney.
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C'est une plage touristique très fréquentée de l'Australie. Pourtant, au lendemain de Noël, la plage de Coogee, à Sydney, ressemblait plus à un dépotoir faisant disparaître toute trace de la plage, ensevelie sous un lit de déchets : sacs et gobelets en plastique, canettes vides ou pleines, bouteilles en verre… Les autorités ont donc décidé d’interdire ce genre de manifestations festives jusqu’à la fin de l’été.
L'Australie serait elle victime du tourisme de masse qu’elle encourage depuis une quinzaine d’années ? Le nombre de backpackers, ces touristes venus avec leurs sacs à dos pour bourlinguer et travailler pendant un an ou deux en Australie, a atteint des sommets ces dernières années, avec pas moins de 250 000 visas délivrés au cours de la période 2012-2013.
Les locaux reprochent à ces backpackers leur implication dans ce désastre écologique. Une habitante de Coogee a d'ailleurs interpellé la ville de Randwick où se situe la plage. “Il faut faire quelque chose à Coogee avec ce flux incessant de backpackers qui détruisent notre environnement...."
Pour autant, ce n'est certainement pas la seule raison à ce débordement. L'alcool est aussi pointé du doigt. Depuis plusieurs années, l'Australie doit faire face au fléau appelé “binge drinking” : la culture de la beuverie effrénée pour se divertir jusqu’à une perte totale de contrôle. Une phénomène qui touche particulièrement les jeunes, et ce dès l’adolescence.
Si des mesures préventives et répressives concernant l’alcool se multiplient dans le pays, cela ne semble pour l'heure pas régler le problème. Néanmoins, en réponse à ce carnage écologique, le maire de Coogee a posté un communiqué sur le site de la ville en déclarant que "La plage de Coogee sera ‘sans alcool’ durant tout l’été". Il y explique notamment que "le message reçu est clair, nous devons rendre notre plage et à nos parcs à tous ceux qui veulent en profiter en sécurité."
Cet exemple de non-respect doit résonner comme un avertissement pour les Polynésiens. Il serait dommage de voir nos belles plages se transformer en dépotoir à ciel ouvert.
La presse locale a abondamment commenté le cas de la plage de Coogee, comme le rapporte le site Konbini, qui révèle l'information. La mairie de Coogee estime à 16 tonnes ce “cadeau” laissé par les fêtards à quelques mètres seulement de l’océan, alors qu’ils auraient pu jeter leurs déchets à la poubelle ou les reprendre avec eux.1/2 Coogee's nativity scene. It is an absolute disgrace. @RandwickCouncil @smh this needs to stop and stop now. pic.twitter.com/AvkHFyCQId
— Elizabeth Cummings (@ec_services) 26 décembre 2016
L'Australie serait elle victime du tourisme de masse qu’elle encourage depuis une quinzaine d’années ? Le nombre de backpackers, ces touristes venus avec leurs sacs à dos pour bourlinguer et travailler pendant un an ou deux en Australie, a atteint des sommets ces dernières années, avec pas moins de 250 000 visas délivrés au cours de la période 2012-2013.
Les locaux reprochent à ces backpackers leur implication dans ce désastre écologique. Une habitante de Coogee a d'ailleurs interpellé la ville de Randwick où se situe la plage. “Il faut faire quelque chose à Coogee avec ce flux incessant de backpackers qui détruisent notre environnement...."
Plus d’alcool jusqu’à la fin de l’été
Pour autant, ce n'est certainement pas la seule raison à ce débordement. L'alcool est aussi pointé du doigt. Depuis plusieurs années, l'Australie doit faire face au fléau appelé “binge drinking” : la culture de la beuverie effrénée pour se divertir jusqu’à une perte totale de contrôle. Une phénomène qui touche particulièrement les jeunes, et ce dès l’adolescence.
Si des mesures préventives et répressives concernant l’alcool se multiplient dans le pays, cela ne semble pour l'heure pas régler le problème. Néanmoins, en réponse à ce carnage écologique, le maire de Coogee a posté un communiqué sur le site de la ville en déclarant que "La plage de Coogee sera ‘sans alcool’ durant tout l’été". Il y explique notamment que "le message reçu est clair, nous devons rendre notre plage et à nos parcs à tous ceux qui veulent en profiter en sécurité."
Cet exemple de non-respect doit résonner comme un avertissement pour les Polynésiens. Il serait dommage de voir nos belles plages se transformer en dépotoir à ciel ouvert.