Un nouveau dispositif contre les violences conjugales prévoit l'éviction des agresseurs du domicile conjugal.
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Désormais, ce ne sont plus les victimes qui sont hébergées en foyer d’urgence. Pour le moment expérimental, le dispositif mis en place à la Maison du Bon Samaritain ne dispose que d'une place.
Parmi les pensionnaires, un homme discret s’est installé dans la Maison du Bon Samaritain à Papeete… Là bas, personne ne connaît son histoire. Pourtant, pour la première fois, le foyer héberge un auteur de violences conjugales, placé sur décision de justice, en attendant son procès. "Le but c'est qu'il y ait une prise de conscience, et que cet homme sache à quoi s'attendre à l'issue de son incarcération" explique Niuma Opuu, directeur de la maison du Bon Samaritain.
C’est un nouveau partenariat entre la justice, le service de prévention et de probation et l’association du Bon Samaritain.
Signé il y a un an, il entre vraiment en vigueur maintenant avec le placement d'une première personne. Pour le moment, une seule place sur les 22 disponibles au foyer, est réservée à ce dispositif.
"L'idée générale c'est de protéger la femme victime de violence, qu'elle garde le domicile famillial et que ce soit l'auteur qui soit placé ailleurs", précise Thomas Pison, procureur général, "Tous les dispositifs sont les bienvenus, il n'y a pas une réponse unique." À l’avenir, la convention devrait être élargie. La justice espère ainsi disposer de cinq places pour les auteurs de violences familiales.
Parmi les pensionnaires, un homme discret s’est installé dans la Maison du Bon Samaritain à Papeete… Là bas, personne ne connaît son histoire. Pourtant, pour la première fois, le foyer héberge un auteur de violences conjugales, placé sur décision de justice, en attendant son procès. "Le but c'est qu'il y ait une prise de conscience, et que cet homme sache à quoi s'attendre à l'issue de son incarcération" explique Niuma Opuu, directeur de la maison du Bon Samaritain.
C’est un nouveau partenariat entre la justice, le service de prévention et de probation et l’association du Bon Samaritain.
Signé il y a un an, il entre vraiment en vigueur maintenant avec le placement d'une première personne. Pour le moment, une seule place sur les 22 disponibles au foyer, est réservée à ce dispositif.
"L'idée générale c'est de protéger la femme victime de violence, qu'elle garde le domicile famillial et que ce soit l'auteur qui soit placé ailleurs", précise Thomas Pison, procureur général, "Tous les dispositifs sont les bienvenus, il n'y a pas une réponse unique." À l’avenir, la convention devrait être élargie. La justice espère ainsi disposer de cinq places pour les auteurs de violences familiales.