Pour son discours d'adieu, mardi 10 janvier, Barack Obama a choisi Chicago dans l'Illinois, aux États-Unis, son fief, terre de sa fulgurante assomption. Là même où il avait célébré il y a huit ans son accession à la Maison-Blanche. Retour sur ce discours émouvant.
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Il voulait faire de ce discours celui du remerciement. Avec humilité, le président Obama s'est adressé à la foule en commençant par ce message personnel : "Tous les jours, j'ai appris de vous. Vous avez fait de moi un meilleur président", a-t-il lancé. La foule hurle alors "quatre ans de plus". De son bilan, il retient les nouvelles relations avec Cuba, l'Iran, l'élimination de Oussama Ben Laden, mais pas seulement.
Pour ce dernier show sous un tonnerre d'applaudissements, Barack Obama a vanté le bilan d'une Amérique qu'il juge plus forte. "Si je vous avais dit il y a huit ans que nous sortirions d'une grande récession, relancerions l'industrie automobile et entamerions la plus longue période de création d'emplois de notre histoire [...] vous auriez pensé que nous mettions la barre un peu trop haut, mais c'est ce que nous avons fait", a-t-il lancé.
Pour son testament politique, Barack Obama a appelé à l'unité du pays. Sans jamais citer le nom du futur locataire du bureau ovale, Barack Obama a exhorté les Américains à être des acteurs du processus démocratique. "La démocratie peut flancher lorsque nous cédons à la peur", a-t-il mis en garde.
"Notre démocratie est menacée à chaque fois que nous la considérons comme acquise", a-t-il insisté, soulignant que la constitution américaine, "remarquable cadeau", n'avait aucun pouvoir en tant que telle.
Puis il a écrasé une larme en rendant hommage à sa femme Michelle, ovationnée par le public. Un moment émouvant. "Tu as assumé un rôle que tu n'avais pas cherché et tu l'as porté haut, avec beaucoup de grâce, de style, de cran et d'humour. Depuis 25 ans, tu as non seulement été ma femme et la mère de mes enfants, mais aussi ma meilleure amie", a-t-il lancé.
Il a longuement salué ses deux filles, en l'absence remarquée de la plus jeune, Sasha, 15 ans, officiellement restée à Washington en raison d'un examen scolaire : "De tout ce que j'ai fait dans ma vie, ma plus grand fierté est d'être votre père."
Barack Obama, comme un symbole, a terminé son discours par ce fameux "Yes we can [ndlr : oui nous le pouvons] , Yes we did [ndlr : oui nous l'avons fait]", fier de ce qu'il a accompli. À 55 ans, Barack Obama referme une page de sa vie, une aventure extraordinaire, dira-t-il. Il s'est exprimé à un peu plus d'une semaine de la fin officielle de son mandat et de l'investiture de son successeur, Donald Trump.
Le président américain cédera officiellement sa place à Donald Trump le 20 janvier prochain, à l'occasion de la traditionnelle cérémonie d'investiture du nouveau chef de l'Etat. En attendant, le milliardaire a du lui aussi passer son grand oral : il a tenu, ce mercredi 11 janvier, sa première conférence de presse depuis son élection.
Retrouvez le discours de Barack Obama
Pour ce dernier show sous un tonnerre d'applaudissements, Barack Obama a vanté le bilan d'une Amérique qu'il juge plus forte. "Si je vous avais dit il y a huit ans que nous sortirions d'une grande récession, relancerions l'industrie automobile et entamerions la plus longue période de création d'emplois de notre histoire [...] vous auriez pensé que nous mettions la barre un peu trop haut, mais c'est ce que nous avons fait", a-t-il lancé.
Un appel à l'unité du pays
Pour son testament politique, Barack Obama a appelé à l'unité du pays. Sans jamais citer le nom du futur locataire du bureau ovale, Barack Obama a exhorté les Américains à être des acteurs du processus démocratique. "La démocratie peut flancher lorsque nous cédons à la peur", a-t-il mis en garde.
"Notre démocratie est menacée à chaque fois que nous la considérons comme acquise", a-t-il insisté, soulignant que la constitution américaine, "remarquable cadeau", n'avait aucun pouvoir en tant que telle.
Un hommage à sa famille
Puis il a écrasé une larme en rendant hommage à sa femme Michelle, ovationnée par le public. Un moment émouvant. "Tu as assumé un rôle que tu n'avais pas cherché et tu l'as porté haut, avec beaucoup de grâce, de style, de cran et d'humour. Depuis 25 ans, tu as non seulement été ma femme et la mère de mes enfants, mais aussi ma meilleure amie", a-t-il lancé.
Il a longuement salué ses deux filles, en l'absence remarquée de la plus jeune, Sasha, 15 ans, officiellement restée à Washington en raison d'un examen scolaire : "De tout ce que j'ai fait dans ma vie, ma plus grand fierté est d'être votre père."
"Yes we did"
Barack Obama, comme un symbole, a terminé son discours par ce fameux "Yes we can [ndlr : oui nous le pouvons] , Yes we did [ndlr : oui nous l'avons fait]", fier de ce qu'il a accompli. À 55 ans, Barack Obama referme une page de sa vie, une aventure extraordinaire, dira-t-il. Il s'est exprimé à un peu plus d'une semaine de la fin officielle de son mandat et de l'investiture de son successeur, Donald Trump.
Le président américain cédera officiellement sa place à Donald Trump le 20 janvier prochain, à l'occasion de la traditionnelle cérémonie d'investiture du nouveau chef de l'Etat. En attendant, le milliardaire a du lui aussi passer son grand oral : il a tenu, ce mercredi 11 janvier, sa première conférence de presse depuis son élection.
Retrouvez le discours de Barack Obama
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