Une équipe du British Museum est arrivée sur l'île de Pâques pour s'entretenir avec la communauté locale de l'éventuelle restitution de l'une des célèbres statues géantes de l'île, emportée vers Londres au XIXe siècle.
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Accompagnée par des représentants des autorités de Santiago, l'équipe britannique est arrivée sur île chilienne.célèbre dans le monde entier pour ses énigmatiques "moaï", statues monumentales sculptées il y a plus d'un millier d'années.
Gaye Sculthorpe, chargée de la section Océanie du British Museum, et Lissant Bolton, anthropologue spécialiste du Pacifique, sont venues s'entretenir avec la communauté locale Ma'u Henua, qui réclame au musée londonien le retour sur l'île du moaï Hoa Hakananai'a, un monolithe haut de 2,42 mètres et pesant quatre tonnes.
On estime que cette statue en basalte a été sculptée entre l'an 1 000 et 1 600. Au dos du monolithe sont gravées des inscriptions décrivant le culte de l'homme-oiseau et d'autres aspects rituels du passé mystérieux de l'île.
Le moaï a été emporté vers le Royaume-Uni en 1868 par le navigateur Richard Powell, qui l'a offert à la reine Victoria. Il a ensuite été remis au British museum.
Les autochtones veulent le retour de cette statue, "car en elle vit l'esprit de nos ancêtres", déclarait fin mai le président de la communauté de l'île, Camilo Mapu. "Pour certains, c'est une simple pierre ou une sculpture de valeur archéologique, mais pour nous, elle possède un important sens spirituel et énergétique".
Les scientifiques britanniques ont exprimé à leur arrivée leur volonté de compréhension. "Nous sommes ici parce que vous nous avez invitées, pour écouter ce que vous avez à dire et pour connaître davantage votre culture", a déclaré Mme Bolton.
Le ministre chilien des Biens nationaux, Felipe Ward, qui accompagne la mission, a estimé que la visite permettrait d'avancer dans les discussions relatives à la restitution du moaï.
En novembre, des responsables de la communauté Ma'u Henua et des représentants du gouvernement chilien s'étaient rendus à Londres et avaient proposé au British Museum de lui fournir une copie en basalte du moaï en échange du retour de l'original sur l'île.
Une réplique en fibre du moaï du British Museum, réalisée aux Etats-Unis, a été envoyée au Chili et elle est à présent utilisée comme modèle par des artisans locaux pour sculpter la copie en basalte du moai qui, en cas d'accord, pourrait être remise au musée britannique.
Gaye Sculthorpe, chargée de la section Océanie du British Museum, et Lissant Bolton, anthropologue spécialiste du Pacifique, sont venues s'entretenir avec la communauté locale Ma'u Henua, qui réclame au musée londonien le retour sur l'île du moaï Hoa Hakananai'a, un monolithe haut de 2,42 mètres et pesant quatre tonnes.
On estime que cette statue en basalte a été sculptée entre l'an 1 000 et 1 600. Au dos du monolithe sont gravées des inscriptions décrivant le culte de l'homme-oiseau et d'autres aspects rituels du passé mystérieux de l'île.
Le moaï a été emporté vers le Royaume-Uni en 1868 par le navigateur Richard Powell, qui l'a offert à la reine Victoria. Il a ensuite été remis au British museum.
Les autochtones veulent le retour de cette statue, "car en elle vit l'esprit de nos ancêtres", déclarait fin mai le président de la communauté de l'île, Camilo Mapu. "Pour certains, c'est une simple pierre ou une sculpture de valeur archéologique, mais pour nous, elle possède un important sens spirituel et énergétique".
Les scientifiques britanniques ont exprimé à leur arrivée leur volonté de compréhension. "Nous sommes ici parce que vous nous avez invitées, pour écouter ce que vous avez à dire et pour connaître davantage votre culture", a déclaré Mme Bolton.
Le ministre chilien des Biens nationaux, Felipe Ward, qui accompagne la mission, a estimé que la visite permettrait d'avancer dans les discussions relatives à la restitution du moaï.
En novembre, des responsables de la communauté Ma'u Henua et des représentants du gouvernement chilien s'étaient rendus à Londres et avaient proposé au British Museum de lui fournir une copie en basalte du moaï en échange du retour de l'original sur l'île.
Une réplique en fibre du moaï du British Museum, réalisée aux Etats-Unis, a été envoyée au Chili et elle est à présent utilisée comme modèle par des artisans locaux pour sculpter la copie en basalte du moai qui, en cas d'accord, pourrait être remise au musée britannique.