Alors que la ministre de la Santé a ouvert la porte à un usage thérapeutique du cannabis, des boutiques en France proposent depuis quelques jours sous différentes formes du cannabis sans principe actif et donc légal.
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Des liquides pour cigarettes électroniques, des bonbons à base de chanvre, des fleurs séchées, ou même de la résine de cannabis... Pour acheter ces produits, rien de plus simple. Il suffit désormais de pousser la porte de ces nouvelles boutiques spécialisées. À Béthune (Pas-de-Calais), l'une d'elles vient tout juste d'ouvrir, et les clients à la recherche de ces produits apaisants s'y bousculent.
Si ces produits sont en vente libre, c'est parce que leurs effets sont très différents de ceux du cannabis vendu clandestinement. Ce dernier est une drogue, car il contient du THC, une substance qui modifie l'état de conscience. Dans ces produits en revanche, presque pas de THC, mais une autre substance, du CBD, une molécule vendue à Béthune comme un relaxant naturel. "Le CBD n'est absolument pas un stupéfiant et il a très peu ou pas d'effets psychoactifs donc le CBD est tout sauf une drogue", explique à France 2 Dr William Lowenstein, addictologue, tout en mettant en garde sur la nécessité de mieux contrôler la composition de ces produits.
La justice commence tout juste à s'intéresser à ce commerce en plein essor. Il y a deux jours, les gendarmes ont saisi pour vérification tout le stock d'un buraliste.
Pas une drogue
Si ces produits sont en vente libre, c'est parce que leurs effets sont très différents de ceux du cannabis vendu clandestinement. Ce dernier est une drogue, car il contient du THC, une substance qui modifie l'état de conscience. Dans ces produits en revanche, presque pas de THC, mais une autre substance, du CBD, une molécule vendue à Béthune comme un relaxant naturel. "Le CBD n'est absolument pas un stupéfiant et il a très peu ou pas d'effets psychoactifs donc le CBD est tout sauf une drogue", explique à France 2 Dr William Lowenstein, addictologue, tout en mettant en garde sur la nécessité de mieux contrôler la composition de ces produits.
La justice commence tout juste à s'intéresser à ce commerce en plein essor. Il y a deux jours, les gendarmes ont saisi pour vérification tout le stock d'un buraliste.
En Polynésie française, l'ouverture d'un premier "smoke shop" à Papeete a fait polémique en mars dernier.