La chasse aux deux roues trafiqués est ouverte

Le curvomètre permet de déterminer la vitesse de pointe des deux roues
Une opération menée conjointement par la gendarmerie et la police a permis de contrôler des dizaines de deux roues motorisés et de relever 27 infractions.
Une opération de contrôle conjointe menée par la Gendarmerie et la Direction de la Sécurité Publique de Papeete a eu lieu vendredi 17 novembre 2017 à Faa’a et Papeete de 16h00 à 18h00. Elle visait plus particulièrement les conduites addictives et les cyclomoteurs.

Pour l’occasion un curvomètre a été mis en place par la Direction des Transports Terrestres afin de vérifier si les deux-roues contrôlés répondent bien aux normes de circulation.

Pour la Gendarmerie, 16 militaires de la brigade motorisée et de la compagnie des Îles-du-Vent ont été mobilisés sur le dispositif dont l’équipe cynophile qui a contribué à la recherche de stupéfiants dans les véhicules.

Au total, 27 infractions ont été relevées dont 12 pour « débridage » de cyclomoteur, 4 pour conduite sous l’empire d’un état alcoolique et 3 pour détention de stupéfiants.

Concernant les deux-roues, 41 ont été contrôlés dont 16 ont fait l'objet d'une vérification sur le curvomètre. Une mesure d'immobilisation a été prescrite pour les  engins modifiés et les propriétaires devront présenter leur machine en règle à la brigade motorisée de Faa’a. Les pièces ayant servi au débridage seront saisies.
Le curvomètre ?
Le curvomètre c'est l'arme fatale de lutte contre les engins trafiqués. L'appareil est constitué d'un chassis sur lequel est placé le deux roues à contrôler. La roue motrice du cyclo entraîne des rouleaux dont la rotation permet de mesurer de façon statique sa vitesse de pointe. La vitesse autorisée d'un 50 cc étant de 45 km/h, toute vitesse supérieure laisse supposer que l'engin a été trafiqué.